Le désir, l’imaginaire et le réel
Par
nicolas78
le 1er mars 2019
10
Dans
Fantasmes candaulistes
Parfois, je tombe sur un article parlant de l’expérience du mari ou du concubin désirant que sa femme passe à l’acte et la frustration qui s’ensuit dans le cas contraire.
Mais est-ce nécessaire, est-ce bien raisonnable que tous ces désirs passent dans le monde réel, ne vaut-il pas mieux que tout cela reste confiné dans la sphère du phantasme ou de l’imaginaire ?
Une fois que tout ceci passe dans le réel les vrais problèmes commencent, comment gérer tout ceci sans risquer de se casser la figure ? Et une fois que le désir est réalisé, qui nous dit pas que le désir pour votre partenaire va s’éteindre ou en demander toujours plus ? Une grande maîtrise de soi est un pré-requis cela revient souvent.
Avouer ses fantasmes à son partenaire de vie est une prise de risque énorme, qui plus est lorsqu’on se connaît depuis très longtemps, d’autant que rien ne se fera sans que le mari évolue socialement.
10 commentaires
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par Riton le 10 janvier 2020
Je découvre cette interrogation bien longtemps après qu’elle était posée.
De mon avis, notre vie est faite de décisions de choix qui comportent plus ou moins un risque, je dirai même en exagérant que nos gestes et situations du quotidiens sont toutes plus ou moins risquées (prendre la voiture, un avion, monter sur échelle, bricoler ...). Alors si un couple est fusionnel je vois pas le risque qu’il y ait à évoquer ses fantasmes plus que ses goûts musicaux ou du 7 ème art par exemple. Par contre un couple qui n’échange pas sur sa sexualité prend un gros risque, puisqu’il y aura insatisfaction de l’un ou de l’autre voir des deux et cela peut déboucher d’aller trouver à l’extérieur ce qu’il n’y a pas au sein du couple.
Donc oui bien sur quand un couple a longuement discuté évalué la pratique du candaulisme et que épouse et mari sont sur la même longueur d’onde et passe à l’acte, il y a forcément des risques. Ce n’est que dans la communication la confession des moments candaulistes que le couple saura si il se met en danger ou pas.
Bien sur que c’est l’épouse qui est le moteur du candaulisme, bien sur aussi que c’est elle qui peut avoir de très forts sentiments amoureux pour l’un de ses amants, mais est ce qu’il y a vraiment plus de risques que pour un couple "lambda" je ne le pense pas, surtout au vu de l’impression nombre de couple qui divorce ou se sépare. (45% des mariages finissent par un divorce) quasiment un sur deux !!
Pour ma petite expérience, je trouve notre couple bien plus fusionnel complice et amoureux depuis notre première expérience candauliste, nous nous ouvrons bien plus l’un à l’autre qu’auparavant.
Après je prétends pas dire que dans x années nous serons toujours ensemble, mais à ce jour notre ciel est radieux constellé de scintillement de plaisir.
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par ledaoen le 14 avril 2019
Un couple qui ne partage pas ses fantasmes est pour moi un couple inabouti, un couple qui manque de confiance. La réalisation c’est autre chose, un choix de chaque couple. Dans le cas du candaulisme il faut au moins deux choses, que l’homme ai suffisamment confiance en lui et que la femme soit désireuse de vivre une telle expérience. Si ce n’est pas le cas, on peut quand même jouer et jouir de ce fantasme par des jeux et scénarios élaborés entre les deux membres du couple. Mais pour cela , il faut bien sûr partager avec l’autre ce fantasme qui vous obsède. Communication et confiance, le premier ciment du couple sur le long terme. Franchement de quoi avez vous peur en révélant votre fantasme à votre moitié.
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par Candaule le 9 mars 2019
Cher NICOLAS78,
c’est Madame qui garde le contrôle et c’est heureux !!!
C’est elle qui passe à l’acte, elle choisit donc avec qui, quand et comment.
Quant aux contre parties, il n’est pas toujours facile de filmer, de photographier ou d’enregistrer.
Cela ne l’empêche pas de raconter et de jouer avec votre imagination !
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par nicolas78 le 9 mars 2019
merci pour vos commentaires... L’interrogation que je formule et ses nombreux aléas porte plus sur le « réel », c’est à dire une fois le désir dit, l’imaginaire dévoilé ou le fantasme réalisé sous une forme ou une autre donc passage dans la réalité, de nouvelles frustrations peuvent naître, je pensais notamment à un témoignage où l’épouse ou la compagne était passée à priori à l’acte sauf que l’époux ou le compagnon n’était pas à priori pas comblé : réel à priori décevant, pas assez de vidéo ou de message, pas assez de partage. Dans le meilleur des mondes possibles il devrait y avoir discussion, échange, cadre bien fixé, besoins réciproques comblés, etc....Sauf que dans la majeur partie des cas c’est bien l’épouse qui garde le contrôle....
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par Slynud le 4 mars 2019
Tout à fait d’accord avec LEFOU. S’il y a des risques à parler d’un fantasme au conjoint, il y en a aussi à garder son fantasme pour soi. Et quand je regarde autour de moi, il me semble voir plus de couples qui ne sont pas épanouis pour des raisons de frustrations, de non-dits etc que de couples en difficulté pour avoir osé s’avouer des désirs...
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par Lefou le 3 mars 2019
Je ne suis pas tout à fait d’accord sur la prise de risque énorme, surtout si l’on se connaît depuis longtemps. Dans le candaulisme, il ne s’agit pas d’avouer que l’on veut coucher avec quelqu’un d’autre. L’on ne souhaite que le plaisir de sa partenaire et donc du couple et de plus cela prend forme dans l’imaginaire. Si l’on prend un risque d’en parler, l’on en prend un autre de ne rien dire. C’est vrai aussi pour beaucoup de chose de la vie ou en général, l’on regrette souvent ce que l’on a pas fait. Un couple qui va bien ne pend pas beaucoup de risques à se connaître d’avantage, ce qui ne veut pas dire de passer à l’acte mais au moins d’echanger sur le sujet. De l’audace ... pour éviter la frustration !
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par Candaule le 1er mars 2019
Effectivement JACK1950 a raison, au bout du compte c’est l’épouse qui décidera du passage à l’acte et prendra la décision de franchir le Rubicon de cette complicité candauliste. Rester dans le fantasme, c’est garder l’énergie vitale du désir. Passer à l’acte c’est explorer, se confronter aux sensations, émotions et sentiments que l’on ne peut ni prédire, ni maîtriser !!! Il ne peut pas y avoir de réponses toutes faites, c’est selon chacun.
L’avis de la sexologue
Par P. Gourdon Sex'Ô le 1er mars 2019
NICOLAS78, votre interrogation est légitime et concerne de nombreux candaulistes.
En effet, une grande différence existe entre le fantasme et sa réalisation, ce qui est tout à fait normal puisque l’imaginaire n’a pas de limites. Le passage à l’acte, dans le candaulisme comme dans toute autre pratique hors normes, passe par un partage avec sa compagne à commencer par l’annonce du fantasme.
Plusieurs étapes sont à ce moment-là possibles et chaque couple étant différent, l’approche le sera tout autant.
La pratique candauliste n’est pas accessible à tout le monde et pour ceux qui y parviennent, elle ne peut se vivre que si certains éléments sont bien posés. Les limites fixées par le couple permettent de définir un cadre pour une réalisation plus sereine et rassurante pour les deux protagonistes.
Garder le fantasme pour soi est aussi une possibilité et un choix que chacun est libre de garder secret. La part imaginaire peut également s’exprimer plus tard.
Mais une question se pose : si certains risques peuvent exister lors de la mise en pratique, le fait d’exprimer son fantasme impliquerait-il lui aussi un risque ? Et si oui lequel ? une crainte de la réaction de la partenaire ou une peur d’être exposé à ses propres émotions au moment de passer le pas … ou … ?
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par jack1950 le 1er mars 2019
Faut il ou non passer du phantasme a la réalité ? Quand un homme phantasme sue le fait de voir sa femme avec un amant, faut il forcément que sa femme prenne un amant ?
Mais avant toute choses, faut il aussi en parler avec sa femme ? Que pourrait donc penser sa femme que de savoir que son homme phantasme sur le fait qu’elle puisse prendre un amant ?
Et la femme la dedans ? Car en définitive c’est quand même elle qui décidera si elle prendra ou non un amant.
Mais aussi avant toute choses, il faut déjà avoir un couple très solide que pour passer aux actes de l’infidélité par consentement mutuel. Il faut aussi que l’homme puisse accepter de voir sa femme prendre du plaisirs avec son ou ses amants.
Nous pensons donc simplement ma femme et moi même, que chacun est libre de phantasmer sur le candaulisme et sur le fait de passer a l’acte ou pas.
Mais nous pensons aussi que si un homme a ce phantasme, il doit aussi en parler avec sa femme et décider ensemble de franchir le pas du candaulisme ou non.
Jack
Le désir, l’imaginaire et le réel
Par Slynud le 1er mars 2019
Bonne question ! je pense pour ma part qu’il y a plusieurs sortes de fantasmes : ceux qui ne sont pas réalisables mais qui apparaissent comme ça. Je pense qu’on a tous eu des idées saugrenues qui nous ont traversées l’esprit en matière sexuelle et qu’il n’était pas question de passer en pratique. Et d’autres qui se logent quelque part dans notre tête et n’en sortent pas. Là, si le fantasme n’est pas condamné par la loi, qu’il ne fait de mal à personne, je ne vois pas où est le problème d’en discuter avec sa conjointe...le refoulement risquerai d’entrainer une frustration qui pourrait être pire à long terme pour le couple...à mon humble avis, mais en la matière, chacun fait comme il se le sent.
Forum sur inscription
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.
Connexion / inscription