L’anniversaire de Bénédicte 6

Par ali13 le 7 septembre 2014
Dans Fantasmes candaulistes

Elle choisit un disque de slows, ébouriffe les cheveux d’Aurélien en passant près de lui et revient enlacer Eric, entourant son cou de ses bras. Se serrant contre lui, elle plaque ses seins nus contre le torse de l’homme et l’entraîne à nouveau en jetant un regard coquin vers Aurélien, qui ne les quitte pas du regard.

Eric n’ose pas encore croire en sa bonne fortune : la femme qu’il désire depuis des mois est dans ses bras, à demie nue. À travers sa chemise, il peut apprécier la fermeté et la chaleur de cette poitrine nue contre la sienne. Cette sensation le trouble assez fort pour que Bénédicte s’en rende compte et sente que son sexe s’éveille et durcit contre elle. Les mains de l’homme entourent d’abord sa taille, puis se glissent sur sa peau nue sous le tissu du chemisier. Frissonnante sous la caresse, elle pose la tête sur l’épaule de son cavalier, s’abandonnant, consentante à ces mains conquérantes.

De sa place, Aurélien les voit tourner doucement au rythme de la musique. Il voit les mains d’Eric, sous le chemisier grand ouvert, commencer à caresser le dos et les flancs de sa femme. La jalousie et l’excitation l’envahissent et une onde de chaleur parcourt à nouveau son corps. Son sexe prend peu à peu de l’ampleur et débute son ascension dans son pantalon. Puis il voit les mains d’Eric glisser sur la jupe, jusqu’aux fesses, pour attirer Bénédicte et la plaquer encore plus étroitement contre lui. Elle sent alors nettement contre son ventre la rigidité de la verge de son partenaire. Elle continue à danser, son bassin se frottant lentement sur la bosse maintenant proéminente de son pantalon, leurs corps serrés l’un contre l’autre.

La musique change. Bénédicte se détache des bras d’Eric et vient boire près d’Aurélien. Elle se penche vers lui :
-  Je t’aime, lui murmure-t-elle.
Elle l’embrasse rapidement puis retourne à son cavalier. Cette fois, dos contre lui, elle entame une danse sensuelle, lascive. Aurélien, fasciné, la regarde exécuter cette espèce de parade amoureuse pour exciter davantage Eric qui la tient par la taille. Ils bougent à peine, tournant sur place, presque immobiles. Seules leurs hanches bougent lentement ensemble, en cadence. La danse de Bénédicte n’est plus que la caresse de ses fesses contre le sexe d’Eric.

Au bout d’un moment, alors qu’elle est face à Aurélien, tout en le regardant en souriant, en lui envoyant un baiser, elle prend les mains d’Eric dans les siennes et sans les lâcher, les pose sur ses seins. Aurélien voit Eric le regarder aussi, l’air un peu inquiet, comme pour jauger sa réaction. Devant son air détaché et le sourire qu’il affiche, lentement, sans le quitter des yeux, ni lâcher les seins de Bénédicte, il se penche sur elle et l’embrasse délicatement au creux de l’épaule. Et alors que celle-ci tourne la tête vers lui pour lui offrir sa bouche, ses lèvres remontent lentement le long du cou, et terminent leur baiser sur les lèvres entrouvertes de Bénédicte où elles restent. Ils continuent toujours à danser l’un contre l’autre, sur place, lentement au rythme de la musique. Bénédicte massant lentement le sexe d’Eric de ses fesses collées à son ventre, Eric caressant les seins de Bénédicte, leurs lèvres soudées.

À la fin du morceau, toujours lovée dans les bras d’Eric, Bénédicte demande à Aurélien :

- " Aimes-tu ce que tu vois ? "
- " Oui, je dois dire que j’aime vous voir danser. J’aime le voir te caresser et t’embrasser. Et toi, tu aimes ce qu’il te fait ? "
- " C’est très agréable ! Mais il fait vraiment de plus en plus chaud ici ! Eric, nous allons faire un jeu tous les deux : si j’enlève un vêtement, tu en enlèves un aussi. D’accord ? "
- " D’accord ", dit Eric, tout sourire.
- " Non, dit Aurélien, l’inverse ! Tu lui enlèves un vêtement et lui fait de même avec toi !
- " Tu n’as pas le droit d’intervenir, toi ! Mais ton idée est bonne. Acceptée ! "

Et Bénédicte ôte la chemise d’Eric. Celui-ci, tout aussitôt, fait à son tour glisser le chemisier des épaules féminines. Aurélien sent que la tension est soudain montée d’un cran, tout comme son sexe. La danse reprend, leurs deux torses nus enlacés. Mais bientôt, impatiente, elle se détache de lui pour déboucler la ceinture de son pantalon et tout en se baissant, le descendre jusqu’au sol, le laissant vêtu de son seul boxer maintenant déformé par une belle érection. Eric enjambe son pantalon, prend Bénédicte sous les aisselles pour la relever. Puis, à son tour, il dégrafe la jupe et la jette sur le canapé. Elle n’a plus que son string pour tout vêtement. La tenant à bout de bras, il contemple son corps quelques secondes, puis ils s’étreignent à nouveau et reprennent leur danse lascive.

Aurélien continue à observer ce couple nu danser, se caresser langoureusement en musique, plutôt. Il sent son sexe bandé et comprimé emplir tout l’espace et tendre son boxer. Son cœur bat la chamade, sa gorge est nouée d’une émotion intense. Il a, devant les yeux, la femme qu’il aime, dévêtue, serrée contre un homme dont les mains caressantes se font plus insistantes, plus pressantes sur son corps. Son excitation grandit encore, malgré sa jalousie, à la vue des mains d’Eric qui courent toujours sur le dos de Bénédicte, qui maintenant caressent et palpent ses fesses nues, qui jouent avec la ficelle de son string. Il voit ses doigts venir empaumer et palper les seins, les pétrir, en pincer les bouts et les étirer. Et il voit aussi Bénédicte, les yeux clos, défaillir sous la caresse. Et son bassin s’avancer à la rencontre de cette bosse imposante… Se presser et onduler voluptueusement contre elle…

Son cavalier lui chuchote alors quelques mots à l’oreille. Bénédicte rouvre les yeux, son regard cherche le regard d’Aurélien, le fixe, semblant quémander une réponse à son interrogation muette. Elle sourit quand il hoche la tête affirmativement et ses lèvres esquissent un baiser à son intention… Puis détournant lentement son regard de lui, elle saisit le visage d’Eric dans ses mains et l’embrasse sur la bouche. Pas un baiser du bout des lèvres, mais un baiser profond, long et sensuel. Sa langue fouille la bouche d’Eric, trouve sa langue, s’enroule autour d’elle et commence alors un ballet enfiévré. Son cavalier, les mains toujours plaquées sur ses fesses l’oblige à rester soudée à lui, incrustant son érection à son ventre. Ils piétinent ainsi, échangeant caresses et baisers.

Puis, à l’initiative de Bénédicte maintenant enfiévrée, le dernier rempart tombe…

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