Je monte, je t’aime - 2
Par
jca07
le 13 octobre 2016
1
Dans
Fantasmes candaulistes
La conversation se poursuit :
- " Il propose qu’on se voit dans un café ! Il comprend rien. Qu’est-ce que je fais ?
- " Dis-lui, chez lui ! ou alors dans un café près de chez lui ! Comme ça après, vous montez "
- " Il est peut-être pas tout seul "
- " Propose quand même ".
T. finit par te proposer de boire un café chez lui.
Un jour fut fixé. Mais ce jour là, nous devions nous rendre à un enterrement. La cérémonie avait lieue le matin, tu avais rendez-vous à 13 heures. Si j’ose à peine raconter les circonstances de ce premier rendez vous, c’est que pendant la messe - l’église était pleine, nous nous tenions debout, au fond –un sourire vague a éclairé ton visage. Je t’ai observée. Tu étais déjà en train de t’offrir à un presque inconnu. Tu retirais déjà cette jolie robe noire, si sage en apparence mais qui cachait des dessous parfaitement choisis, tu l’invitais déjà à te prendre avec tes escarpins à bride, un peu trop sexy pour un deuil, tu fouillais déjà sa bouche avec ta langue, tu caressais ce sexe inconnu qui allait durcir entre tes doigts, peut-être entre tes lèvres…
C’était honteux, méprisable, immoral, follement excitant. La cérémonie a duré. Elle était triste, le défunt était dans la force de l’âge, ce qui rendait le moment encore plus douloureux.
Tu regardais ta montre de plus en plus souvent. De plus en plus excitée. Je me demande même si je ne t’ai pas surprise en train de t’humecter les lèvres avec ta langue. Ton sexe devait être humide. Je t’ai enviée, je l’ai envié.
- " Il faut que j’y aille "
- " Je vais t’accompagner à un taxi "
Nous sommes sortis discrètement. Nous étions au printemps, la lumière dehors nous aveugla. L’église donnait sur une petite rue, il fallait remonter vers le boulevard pour trouver un taxi. Tu as marché vite, en me remerciant de t’accompagner et en vérifiant si tu avais la monnaie pour le taxi. Fébrile, tu étais fébrile, comme jamais. Il allait faire de toi ce qu’il voulait. Je t’ai sentie prête à toutes les cochonneries. Nous avons trouvé un taxi, tu es montée après m’avoir embrassé de ta bouche qui tremblait déjà pour un autre.
Je t’ai envoyé un sms : tu es arrivée ?
C’était idiot de ma part, j’espérais quoi ? Que tu me répondes : oui, j’y suis ! Je suis debout contre sa porte, je n’ai pas eu le temps de me déshabiller, il a soulevé ma robe et il m’a prise par derrière sans même enlever ma culotte. Enfin, je sens sa queue en moi, j’adore ça.
Pourvu qu’il ne jouisse pas trop vite, je veux le sucer, bien regarder cette nouvelle bite sous toutes ses coutures. Je veux avoir le loisir de lui sentir et de lui lécher les couilles, tu sais comme j’aime cette texture, cette odeur.
Mais tu m’as répondu : toujours dans le taxi. J’ai peur, tu es sûr de ce qu’on fait ? Je peux encore faire demi tour.
J’ai répondu : reviens si tu veux. C’est pas grave.
Un dernier sms quelques minutes plus tard : je suis arrivée. Je monte, je t’aime.
1 commentaire
Je monte, je t’aime - 2
Par Oottie le 14 octobre 2016
Très beau texte, qui m’évoque ce que nous vivons en ce moment avec Claire. Les mêmes excitations et des craintes identiques.
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