Je l’aime. Je l’aime libre. La liberté la rend belle, très belle et désirable.

Par harry3434 le 5 décembre 2013 3
Dans Fantasmes candaulistes

Tant de temps pour simplement faire les boutiques ? Que fait elle, elle ne rentre pas ? Un petit picotement au coeur me rappelle un temps très lointain où la jalousie ravageait mon esprit, déchirait ma poitrine. Les années ont passé, nos moeurs ont évolué...

Avec la maturité ce fut la découverte du libertinage, le plaisir de voir celle, celui qu’on aime former un couple charnel avec un ami, une amie de passage, jouir aujourd’hui de ce qui me faisait souffrir.

Mais il est des pudeurs difficiles à transgresser au sein du couple. Peut-être parce que nous serons toujours père et mère de nos enfants. En même temps, j’ai de désir fou de la voir ou faute de voir l’entendre ou même seulement la savoir vivre pleinement les affres de sa libido... pourquoi pas de son animalité.

Aujourd’hui ce petit picotement de l’attente m’excite. La peur d’être délaissé pour un autre s’est transformée en fantasme candauliste. Alors je rêve...
Fait-elle escale dans quelque appartement accueillant ? S’offre t-elle un adonis, un de ceux qu’elle regarde avec gourmandise dans les publicités de parfum pour homme ? A t-elle découvert et souhaite t-elle vivre en secret quelques plaisirs saphiques ? Joue t-elle à la maîtresse ou au contraire à la soubrette qui boit ou sert le thé chez un couple libertin ?

Rentrera t- elle les seins encore gonflés des mains qui l’ont pétrie, les tétons durcis par de longues minutes de succion, la vulve encore humide des langues qui ont léché, fouillé, aspiré avec application tous les recoins de son anatomie, la vagin encore dilaté par les coups de boutoir qu’elle reçu en cassant les reins.
Ma rêverie m’entraine vers le premier scénario.

Je l’imagine dans les escalier, une main solide la caressant sous la robe. Une mansarde coquette, le vêtements tombent. Elle lèche et mord les lèvres, le cou, les seins de l’homme au prétexte de déguster ses tablettes de chocolat et de glisser encore vers cette queue turgescente pendant qu’une langue charnue va vient dans son vagin.

Alanguie, le gland en bouche, elle aspire quelques gouttes salées qui annoncent des plaisirs moins sages. Elle se saisit des bourses durcies d’un trop plein de nectar en aventurant un doigt, juste un peu dans son petit trou pour sentir l’homme frémir, vérifier si ce geste renforce ou affaibli sa mâle assurance.
Il lui demande de mettre un gode ceinture pour percer le mystère des plaisirs interdit ! Un gode qui la pénètre doublement pour mieux ressentir les a coups fouiller ses abysses ainsi que celles de cet homme objet !

Elle crie son plaisir, utilise des mots indécents :
- " je suis ta S... ta C... Excite moi par tes paroles..."
Elle jouit longuement.
Ils reprennent leur souffle, enlèvent les prothèses du plaisir, boivent un verre... Elle avance nue vers la fenêtre. Elle sait qu’on peut la voir, la reconnaître non à cause du voilage. Il se colle dans sont dos. Il restent un moment sages ou presque. Elle écarte ses hémisphères charnues, se penche en avant. Il lèche copieusement tout ce qu’elle lui offre. Elle est humide gonflée :
- " ta queue s’il te plait "

Doucement il s’installe en elle. Si le va et vient est très léger, le pulsation de sa verge qui se tend, relâche une seconde, se retend lui procure un immense plaisir. Elle tient difficilement sur ses jambes. Il la porte sur le lit sans relâcher l’étreinte. Il lui parle :
- " tu es faite pour faire l’amour..."

Elle est ailleurs. Elle est sa chose. Les yeux dans le vague, la langue et les lèvres gonflées. Elle a oublié les minces cloisons de la chambre de bonne. Lui s’en fiche, il adore, selon égayer ou choquer le voisinage. Elle regrette le temps de l’insouciance, du plaisir sans capote. Maintenant elle veut qu’il jouisse, se déverse en elle.

A cet instant une onde de plaisir lui monte jusque dans les reins. Il a respecté l’interdit anal, elle l’aurait accepté dans le feu de l’action. Elle déshabille la bite de l’homme, l’avale, la lèche, la suce. En théorie elle n’aime pas le foutre, mais là elle en a besoin.
Elle s’habille rapidement, culotte et soutif dans le sac à main. Elle prend congé par un baiser appuyé mais furtif. Demain sera un autre jour. Elle court vers le tramway.
Elle rentre le coeur léger :
- "Je me suis régalée, j’ai essayé de superbes robes. J’hésite encore, il faut que j’y retourne pour les soldes."

Les boutiques, les robes, alibi, vérité ? Je l’embrasse tendrement. Elle s’étonne de se baiser appuyé, puis se laisse aller. Le baiser dure. Les pensée les plus folles traverse mon esprit. Ce soir elle se blottira toute alanguie dans le creux de mon épaule. Demain matin elle trouvera ce texte sur le plateau du petit déjeuner.

3 commentaires

Je l’aime. Je l’aime libre. La liberté la rend belle, très belle et désirable.

Par kamadeva le 29 avril 2016

Quel beau texte d’où émane l’amour, l’humanisme, la sincérité et une réelle poésie...Bravo...Même s’il est un peu tard ( le texte date de 2013, j’espère que vous avez réalisé un magnifique petit déjeuner lorsqu’elle a trouvé ce texte ?

Je l’aime. Je l’aime libre. La liberté la rend belle, très belle et désirable.

Par djanick le 23 décembre 2013

Bravo ,
Très beau texte, de belles images qui évoluent et se transforment
ou l’acide corrosif de la jalousie cède la place au désir amoureux et charnel.

C’est bien de montrer l’évolution des sentiments, qui comme dans toute vie est un processus d’évolution normale et ou seule la liberté permet l’épanouissement.

A quand l’éducation au sentiment autant que toute autre éducation.

Je l’aime. Je l’aime libre. La liberté la rend belle, très belle et désirable.

Par Epikuri1 le 6 décembre 2013

Uniquement trahie par l’extrême douceur de sa peau après l’amour...
Libérée des carcans de préjugés, la vie est belle et mérite tant d’être vécue.
Bien à vous (deux)