Chaleurs candaulistes
Par
kamadeva
le 28 juillet 2015
2
Dans
Fantasmes candaulistes
En ces temps de forte chaleur, la climatisation mise à rude épreuve, vous vous apercevez qu’une légère fuite d’eau suinte depuis le plafond, au droit des raccords d’alimentation de l’appareil.
- " Chérie, viens voir, je suis dans le salon…Tu as vu les gouttes qui tombent près du canapé ? On ne peut pas laisser ça comme ça ! "
Votre épouse arrive :
- " Oh oui…Mince…Tu peux arranger ça ? "
- " Non, hélas, je crains qu’il ne faille faire venir un technicien ! Je l’appelle ! Essuie la flaque au sol et ce qui rebondit sur le canapé."
Rapidement contacté par vos soins, je reçois par SMS votre demande de réparation urgente tandis que je suis en transit vers un chantier conséquent et que la chaleur au volant m’accable.
Je ne suis pourtant vêtu que d’une salopette blanche de peintre laissant apparaître mon large torse bronzé et mes épaules musclées…Rien n’y fait…35 degrés restent 35 degrés !
Je me présente à votre porte quelques minutes plus tard.
Votre épouse m’ouvre.
Eclat de rire de ma part… :
- " Ah oui, on m’a prévenu d’une légère fuite…mais je crois comprendre que c’est plus grave…Non ? "
- " Oui " dit-elle dans un rire communicatif
- " oui, là maintenant ce n’est plus du goutte à goutte…c’est une vraie fuite ! Pardon " me dit-elle, m’apparaissant dans la nuisette légère et confortable dans laquelle vous l’aviez laissée opérer …au détail près que cette même nuisette était maintenant translucide et laisser apparaître entièrement son joli corps totalement trempé. Les cheveux dégoulinant elle me dit :
- " Oui, faites vite …Cela devient urgent ! "
En effet, pendant que vous appeliez depuis l’étage où est situé votre téléphone et ordinateur, la fuite s’était considérablement aggravée et votre épouse n’avait pu parer à l’accident ni même vous en prévenir…
Oui, cela coulait et même jaillissait réellement maintenant !
Je parais donc au plus pressé…
De l’obturateur dans la poche, je parvins à « calmer » la fuite et à la domestiquer promptement.
De nouveau ce n’était plus que du goutte à goutte.
Dans le mouvement, une bretelle de ma salopette s’était détachée et c’est quasiment tout mon torse et mon ventre qui apparaissait aux yeux de votre épouse. Perché sur la pointe des pieds pour maintenir la bande obturante, je lui demandais de me passer du scotch qui se trouvait dans mon autre poche, à l’opposé de là où elle se trouvait, l’obligeant à m’enlacer pour y parvenir. Elle fouillait ainsi dans ma poche le visage collé à mon ventre tout humide quand vous fîtes votre apparition…
La scène prêtait assez à confusion…Je me figeais tentant juste un :
- " Euh…Non…ce n’est pas… "
Vous me fîtes signe de me taire par un signe de votre index sur votre bouche et un sourire je l’avoue assez énigmatique pour moi !
Votre épouse s’évertuait à trouver ce scotch et y était toute accaparée sans s’apercevoir de votre présence.
Son doux visage me caressait agréablement les abdominaux et je sentais déjà une légère érection que je ne pourrais pas masquer très longtemps… !
Ses yeux croisèrent les miens comme pour me dire qu’elle ne trouvait pas.
Sur votre indication et votre approbation je lui fis signe et dis que si… ! Lui enjoignant de poursuive sa recherche, peut-être plus bas, dans une poche située sous la première ?
Le faisant, elle dû ainsi coller sa joue à mon bas ventre où mon sexe commençait à enfler assez significativement…Elle était belle et j’oserai dire « fraîche » avec l’eau encore ruisselant de ses cheveux…
L’inévitable arriva… !
Oui, elle s’aperçut facilement maintenant que je bandais, elle n’était pas née de la dernière pluie serais-je tenté de dire, et dans un sourire mi-ange, mi-démon, me confia qu’elle avait maintenant peut-être mieux à faire que de chercher ce scotch ?
Sa main s’aventura pour dégager mon membre tendu par la situation et sa bouche m’entreprit sensuellement avec une énorme gourmandise…
Oh, Dieu qu’elle suçait bien…
De plus, qu’est-ce qu’elle était belle, les yeux ensoleillés par un sourire coquin en diable, la gorge douce, les lèvres humides, chaudes et expertes…Je serais resté des heures à l’admirer et à en profiter.
Ce que vous sembliez faire aussi. Assis sur le canapé, un large sourire également vissé à votre bouche, je vous vis ouvrir votre braguette, dégager votre sexe et commencer à vous masturber délicatement !
- " Super ma Chérie ! Tu es trop belle. Continue ! Tu m’excite trop tu sais ! Et visiblement je ne suis pas le seul je vois….Monsieur à l’air bien disposé ! Profites en ma chérie Donnes-toi à fond, donnes lui bien à fond comme je sais que tu sais faire ! "
- " Oui, prends et donnes…Donnes moi aussi…Oui, fais aussi bouger ton magnifique cul…que je le vois bien, bouges-le divinement comme tu le fais quand tu es sur mon propre sexe tendu…Oui ma Chérie, tu es sublime… ! Qu’est-ce que je t’aime, tu sais ? "
Je lâchais la fuite, mon bras endolori…Le goutte à goutte perlait sur mon front pour venir enduire mon torse. Madame y promenait une de ses mains.
- " Oui, chérie, c’est bien…hummm que j’aime te voir prendre et donner ! Prenez- lui la tête de vos deux mains…elle aime cette chienne…Oui, prenez lui la tête qu’elle vous prenne encore plus la bite, elle adore tellement ça…Hein chérie que tu aimes ? "
De son autre main maintenant libre, votre épouse releva délicatement le tissu mouillé reposant sur ses fesses humides et glissa ses doigts sensuellement dans son sillon pour se caresser et s’ouvrir au-devant de vos yeux…
Cela vous faisait de l’effet…Cela se voyait…Vous bandiez comme un fou tout en continuant inlassablement à vous branler.
- " Oh chérie…oui….oui…comme ça ! Oui, donnes moi… ! Donnes-lui, donnes-lui tout ! "
Mes mains de chaque côté de sa tête, j’imprimais maintenant un rythme assez soutenu à sa bouche d’où jaillissaient quelques onomatopées délicieuses …
Je sentais que je n’allais pas « tenir » très longtemps encore sans éjaculer dans ce si délicieux réceptacle…
Vous vous en êtes aperçu et là encore d’un seul geste, toujours de cet index pivotant, vous m’indiquiez de la retourner le visage vers vous et de l’entreprendre en levrette sur l’accoudoir du canapé…
Lestement votre femme se place devant vous et ostensiblement se lèche les lèvres en vous envoyant un de ces baisers « caliente » dont elle seule a le secret. Vous ronronniez de plaisir…
- " Ouiiii, oui ma belle ma douce ma chatte…Fais-toi bien défoncer et ramoner, et vous, soyez bon, soyez fort, soyez tendre...C’est ma douce, ma tendre mon aimée, mon adorée…Faites la jouir comme elle le mérite…Je veux voir l’amour, l’amour de l’amour emplir ses yeux, gonfler ses lèvres, tendres ses seins…Je veux qu’elle jouisse…Pour elle…Pour moi… Pour vous ! Pour nous ! Emmenez-la, emmenez nous, emmenez-moi au septième ciel…"
Vous vous caressiez toujours aussi voluptueusement, le sourire ne quittant pas vos lèvres ! J’entreprenais prudemment votre femme pourtant déjà si chaude, libre, ouverte, mouillée…
Elle n’avait d’yeux que pour votre sexe turgescent (il est vrai que vous le portiez « beau » en cet instant !) Elle se pourléchait les lèvres, se les mordillait…, vous exprimant en retour et en retenue tout ce qu’elle avait envie de lui faire !
Mon rythme la tenait belle, souriante, disposée, disponible…Elle aimait, ronronnait, adorait… !
Nous nous régalions…Vous, elle, moi, tous ensembles… !Le jeu n’était qu’extase et glisse parfaite, huilée. Un ballet sexuel, hormis la chaleur, réglé comme un spectacle « Holiday on Ice »… !
Notre rythme à tous s’accéléra…
Je ne quittais plus des yeux son magnifique séant qu’elle m’offrait sans retenue, voire, qu’elle empalait sur mon dard tendu à l’extrême.
Vous vous régaliez encore et toujours de la voir les yeux mi-clos commencer à gémir sous mes assauts, à se mordiller la langue, à fixer votre propre sexe outrageusement bandant sur lequel glissait frénétiquement votre main. Son visage allait et venait à quelques centimètres de votre virilité et plus je la pilonnais, plus elle se donnait à moi, plus elle se rapprochait de vous…jusqu’à cet instant de l’orgasme conjoint où, d’un élan encore plus bestial je m’achevais en elle, elle rugissant d’un râle époumoné , glissant de ses deux genoux de l’appui constitué par l’accoudoir pour s’emplafonner, vous happer, vous engloutir la bite d’où une jouissance irrépressible venait de jaillir…
Quel bel instant…quel bon moment…quel synchronisation !
Après quelques instants d’abandon légitimes, c’est encore la « maudite » ( ?) fuite qui vint nous ramener à la réalité…
- " Oh, chérie, ma belle, si tu allais t’occuper de nettoyer les éclaboussures, qu’est-ce que Monsieur va penser ? Ce serait bien que tu mettes ta tenue de soubrette…j’ai mon idée > assurez-vous à votre femme. "
Pendant ce temps, je procédais à la réparation de fortune et à l’évaluation du travail à réaliser.
- " Je crois qu’il va falloir changer le raccord tuyau/clim et le joint… Ce n’est pas trop grave ! Il faut que je vous établisse un devis "
- " Ah, d’accord, installez-vous à mes côtés sur le canapé, vous aurez la table de salon pour écrire. Vous voulez vous désaltérer ? Que puis-je vous offrir ?> me dites-vous
- " Je crois que vous m’avez offert déjà beaucoup, dis-je en souriant…Non ?>
- " Non…attendez…vous allez voir…" me rétorquez-vous, partant en riant :
- " De l’eau, une bière…, un café ? "
- " Un café…je veux bien, merci ! Il faut consommer chaud par ces chaleurs" osais-je assez impertinemment !
Vous éloignant vers la cuisine, c’est à l’instant que votre épouse fit son apparition. Une tenue de soubrette portée au plus juste sur son anatomie épanouie « réchauffa », s’il en était besoin, l’atmosphère…
Une bassine à la main, une éponge dans l’autre, elle se mit à la tâche presque innocemment comme si je n’étais pas présent. Rapidement à l’œuvre, elle se positionna à genoux au sol, oui, à quatre pattes, astiquant le carrelage avec entrain et efficacité.
Bien sûr, sa vision était loin de me rendre insensible et j’avoue que j’avais du mal à me concentrer sur la rédaction du devis… !
En effet, je ne tardais pas à remarquer que sous sa tenue de soubrette d’hôtel des années 30, courte, noir et blanc, elle ne portait rien… Son magnifique fessier se dandinait ainsi et remémorait déjà en moi tant de doux et récents instants…
Son sillon franc apparaissait avec son œillet rosé si charmant et sa fente si attendrissante… !
Whaahoooua …. Les prémisses d’une érection revenaient…ce qui me fit remarquer que je n’avais pas même pris le soin de repositionner ma bretelle de salopette…. J’en riais quand vous êtes revenu.
- " Elle est belle ma femme, n’est-ce pas ? Hein…chérie tu es toujours aussi belle et bonne ménagère… ! "
Vous vous êtes assis près de moi sur le canapé m’invitant à me servir.
- " Oh oui chérie tu es magnifique et je disais si bonne ménagère…Tu veux bien montrer à monsieur tes talents ? Viens vers nous, retournes-toi …Oui, restes à quatre pattes comme ça ! Allez, viens ! "
Vous obéissant, elle se tourna et vint s’insérer toujours à quatre pattes entre nous deux et la table de salon.
- " Montres à monsieur combien tu es la reine du ménage…Tu as ton plumeau ? "
Surprise ! Je n’avais pas remarqué l’ustensile placé à sa taille. Elle le prit dans ses mains et tandis que vous m’engagiez à plaquer mon dos contre le dossier du canapé, elle ouvrit votre braguette pour en ressortir votre sexe au repos…De là, elle le titilla, l’agaça avec l’accessoire fait de plumes… Le spectacle était sympa, j’avoue…. !
- " N’oublies pas monsieur, chérie, tu manques à tous tes devoirs…voyons ! Les invités toujours en premier ! "
Aussi avec un sourire coquin m’entreprit-elle de la même manière sur le sexe que j’avais moi-même dégagé et que je lui présentais maintenant…
Elle alla de l’un à l’autre ainsi un bon moment jusqu’à redonner vie à nos deux instruments…C’était réellement plaisant !
- " Vous voyez…elle a vraiment des talents de ménagère, c’est de la « bel ouvrage »…Non ? "
J’acquiesçais !
Nos bandions de nouveau tous le deux.
Votre épouse semblait heureuse…allant ainsi de l’un à l’autre tout en dandinant et frottant ses fesses sur l’angle de la table basse.
- " Oui, je sais que tu aimes mon amour…je le vois…Regardez…Quand elle « frétille » ainsi du cul…c’est qu’elle adore ! Laissez-vous allez…laissez-vous faire ! "
Je fermais les yeux… :
- " Bien " me dites-vous !
Aussi, quelques instants après quel ne fût pas le bonheur de ressentir sa bouche chaude et experte qui se refermait sur mon sexe tendu par tant de douceur...
- " Voyez, me dites-vous…Elle connait son boulot ! Tu es trop belle ma chérie…oui, prends le bien, honores-le bien, nettoies-le bien, astiques-le de toute ton expertise,…Oh, j’aime quand je te regarde faire avec autant de plaisir et de dextérité…Tu es la plus belle… ! Je t’aime ! "
Loin de me surprendre, votre discours me « baignait » dans une atmosphère d’amour et de confort…de bien-être…ce qui me rendait encore plus réceptif aux caresses de votre épouse ! La voir là, ainsi guidée par votre voix, s’appliquer à donner tout son amour de la chose, son amour du travail bien fait, du plaisir qu’elle y prenait indéniablement, du plaisir qu’elle savait qu’elle procurait, aussi bien à vous qu’à moi ! Tout semblait harmonie, juste harmonie.
Mon sexe faillit plusieurs fois en défaillir, mais je me plongeais aussitôt dans ce doux bain de luxure et de tendresses rafraichissantes pour apaiser mon esprit surchauffé.
Oh, oui, qu’elle était belle, épanouie, et vous d’une grandeur d’âme et d’attention pour elle assez remarquable. J’étais si parfaitement bien avec vous !
- " Chérie, et si tu lui donnais ton écrin, ton bijou… ? Je suis sûr que monsieur le dévorerais…je suis sûr qu’il lui tarde d’y gouter…et toi de lui offrir ! Offres-moi ce spectacle dont tu sais que je raffole, toi te faisant lécher le minou, te caressant les seins, bavant, coulant de ta rivière perlée…Oui donnes-lui ta chatte…Fais-moi bander encore et encore…Tu es trop belle mon amour…Tu le sais ! "
Son sourire lumineux fut sa plus belle réponse.
D’un déplacement leste, elle se redressa, plaçant ses pieds de part et d’autre de mon corps sur l’assise du canapé et vint d’un geste affirmé, précis et rapide, me coller littéralement son sexe chaud, ardent et humide contre ma bouche avide et surprise…
Hummmm c’était un délice. Une friandise, un bonbon, un nectar que l’on vient porter à vos lèvres et dont les parfums vous enivrent avant même que vous n’y ayez plongé la bouche…Un délice, une extase, chaude, brûlante, un alcool hors d’âge, grisant, envoûtant, prégnant…Une étiquette prometteuse…Un festin annoncé… !
Et ce geste du bassin, délicat, imperceptible, divin, faisant remonter juste au moment opportun le tissu lui servant de jupette pour dévoiler cette île aux trésors où je venais d’être invité à m’échouer et faire abondance… !
Fou d’ivresse, de joie et de surprises mêlées, ce n’était pour moi à cet instant que pur bonheur et c’est avec assez d’amusement que je constatais que je bandais comme jamais…triquant comme un démon alors même que la source de mon bonheur était sur ma bouche…
« Un battement d’aile dans le baie de Sydney pourrait provoquer un cyclone en Europe ??? » Oui, trop drôle mais véridique, c’est qui venait à mon esprit à cet instant !
Oui, car c’était bien un cyclone qui démâtait mon sexe…Celui-ci m’en faisait mal, tendu à la limite de l’implosion. Un volcan brûlant prêt à lâcher sa lave incandescente…
Ma bouche aussi bouillonnait, mais c’était de l’écume des flots déchainés qu’émettait la chatte de votre femme. J’aurais presque pu m’en étouffer, m’en noyer, y succomber !
Ardente, brûlante, insatiable…Vous l’aimiez telle quel !
Aussi, vous vous êtes rapproché d’elle en contournant le canapé pour venir derrière moi tout en l’encensant de mots doux, tendres, élogieux, scabreux :
- " Oh ma douce, que j’aime voir ton sexe regorgé de douceurs, de miel, de chaleur liquoreuse…Vois comme le monsieur aime, te déguste.. ! Désaltère le de ton jus délicieux ma belle…Plonge ta chatte sur ses lèvres…Abreuves-le de tes plaisirs… ! "
Ce faisant vous veniez lui titiller et agacer la pointe des beaux seins lourds gorgés eux aussi de désirs au vu de leurs pointes exacerbées…
Je pouvais vous apercevoir venir les téter et rafraichir le temps d’un souffle que votre épouse m’octroyait généreusement ou inconsciemment pour me permettre de respirer, avant de venir me recouvrir le visage de ses larges et goulues lèvres chaudes et humides et quasi me faire disparaître sous de nouveaux flots impétueux… !
Hummm que c’était bon, délicieux, divin !
Je vous ai vu aussi l’embrasser à pleine bouche, lui caresser les cheveux, les épaules…Rires ! J’ai même senti sur ma chevelure et contre mon crâne un instant votre sexe de nouveau gonflé de plaisir…Etrange sensation pour un homme à la base pur hétéro comme moi…
Mais si compréhensible, si belle et légitime à tous points de vue dans le fond où nous profitions tous les trois d’un de ces instants trop rare du bonheur de la vie, de l’amour et de sexe… !
Hummm oh, oui, que c’était bon, mais rien encore à côté de ce que nous allions vivre !
En effet, quelques instants plus tard, mais avais-je réellement conscience du temps à cet instant, c’est vous-même qui, enlaçant les flancs de votre épouse, la fîtes décoller son sexe de ma bouche et vint l’empaler toute entière sur mon vit turgescent.
De là, vous l’avez presque frénétiquement déposée tel un robot décérébré et emballé sur mon dard de par les mouvements et la vitesse que vous prodiguiez, enchaîné, vissé, à son corps.
Vous la posiez, déposiez, enleviez, reposiez, asseyiez, de gestes si rageurs et puissants !
Waouh ! Oui, elle était ouverte, lisse, chaude et facile mais vous me la pilonniez si habillement sur le dard que cela en était fascinant !
Oui, c’était bien vous le chef d’orchestre, le pilote de nos jouissances et plaisirs…Oui, c’était bien vous le maître d’œuvre, le metteur en scène, le commandant des opérations…Nous vous appartenions, nous étions vos instruments de plaisirs, et nous jouions, jouissions comme des virtuoses sous votre houlette une partition pourtant connue mais rarement autant sublimée !!!!
Amusement de ma part car au-delà de tous les bonheurs que je ressentais, j’ai vu dans vos attitudes et votre gestuelle, celles de l’homme qui s’imagine doté d’un tel sexe qu’il le prend à deux mains et se branle frénétiquement jusqu’à l’extase et l’anéantissement de ses dernières forces pour obtenir la quintessence de son plaisir ! Oui, votre femme représentait bien pour vous, pour nous, à ce moment précis, votre propre sexe que vous branliez magnifiquement de vos mains enserrant ses flancs et moi, jouet, sexe-toy ou « couilles » complices de vos désirs exacerbés et irrépressibles de jouissance !
Oui, je peux dire que vous étiez beau, oui vous Monsieur ! Je l’ai pensé ! Sincèrement pensé !
A peine remis de nos émotions jouissives, vous reveniez vers moi et votre épouse une bouteille à la main :
- " Allez, on a bien mérité une petite coupe ! Vous aimez le champagne ? Nous on adore….Rires…c’est notre boisson fétiche quand on fait l’amour…Et, on en boit pas mal chérie, non ? Il me faut vous confier que je suis un ex-représentant en champagne et je crois que même sans flagornerie qu’en en buvant tous les jours, c’est-à-dire en faisant l’amour tous les jours, on n’en verra pas la fin du stock avant… ? La cave est aussi prolixe et généreuse que mon épouse…N’est-ce pas mon amour…Et là, monsieur sait déjà de quoi je parle ! Non ? "
Nous partîmes ensemble d’un rire franc et complice…
Madame, toujours vêtue de sa tenue de soubrette, s’était lovée, attendrissante contre vous. Vous veniez de nous servir ce millésime et nous trinquions à l’Amour, à la Vie, au Sexe, au Bonheur et à nos femmes… :
- " Et à ceux qui les baisent ! ", avez-vous ajouté dans un rire partagé.
Nous avons ainsi devisé un bon moment. Oui, un bon moment de partage, de secrets, de confidence, d’amour entre humains…Oui un de ces instants de grâce entre êtres humains. J’oserais même dire, un moment d’intelligence !Oui, un réel moment d’intelligence !
Le champagne commençait ainsi donc à nous griser et indéniablement nous repartions dans une légèreté de ton et de badineries plaisantes.
Madame avait osé une question sur mes fantasmes et pratiques libertines et me confiant que pour un néophyte, je possédais un potentiel indéniablement intéressant…
Tandis que je lui répondais de manière assez volubile (le champagne m’a toujours rendu amoureux…) elle s’est subtilement « calée » entre moi et son mari.
Rapidement, l’un et l’autre, l’un ou l’autre, nous en vînmes aux effleurements, aux caresses. Qui de ses genoux, qui de son cou, qui de ses seins débordants de ce décolleté si bien mis en valeur par la tenue noire et blanche…, qui s’aventurant entre ses cuisses encore tièdes et déjà frémissantes, avides de nos incursions…
Monsieur prit alors la parole :
- " Chérie, puisque tu voulais connaître les fantasmes de monsieur, tu pourrais nous raconter toi tes désirs de « cravate de notaire » ? Je ne me lasse pas de t’entendre sur le sujet et je suis persuadé que monsieur serait bougrement intéressé !>
- " Oh...Quand même chéri, tu crois ? Tu sais très bien l’effet que cela va me faire… "
- " Justement…, répliqua votre époux, Justement !>
- " Bon ok, voilà, c’était un soir d’hiver, je l’attendais seule comme souvent, rentrant tard de ses journées commerciales ou autres salons. Il faisait un temps à ne pas mettre un commercial dehors si je peux dire, un froid intense, moins 20 ou 25° , quelque chose comme ça, et pourtant vers onze heures, je l’entendais arriver à la porte. Il tardait… J’étais si bien lovée au chaud dans mon canapé que je ne bougeais pas ! Nuisette coquine, plaid confortable…J’adorais attendre ainsi mon mari le soir…et souvent m’en réjouissais à l’avance pour nous deux. Amour impromptu, rapide mais si chaud, repas et service personnalisés, parfois champagne, bougies, et possibilité d’une grande nuit de débauche à la suite… !
Pourtant, au bout d’un instant, je comprenais qu’il avait et aurait bien du mal à rentrer…
J’entendais les clés…mais je voyais bien qu’il n’arrivait pas à les insérer dans la serrure ! Déjà presque colère, me disant aussitôt qu’il avait dû abuser de sa chère boisson et donc m’avoir à moi aussi gâché la soirée, je me décidais à lui ouvrir bien remontée pour le reprendre de volée, quand je l’ai découvert tout avachi, tout ratatiné, recroquevillé quasi couché au pied de la porte.
- " Chéri ! Chéri…Mais qu’est-ce qui t’arrive ? "
Dans un charabia presque incompréhensible je suis arrivée à comprendre qu’il était tombé en panne à quelques kilomètres seulement de la maison et qu’il avait voulu rentrer sans me déranger. Il n’y avait pas le portable à l’époque mais il aurait pu s’arranger pour me prévenir et je serais allé le chercher…Mais voilà, un peu fier et orgueilleux, un peu « tête brûlée » et aussi cet Amour trop soucieux de moi, il a voulu rentrer !
L’aidant à se relever avec peine, je le soutenais jusqu’au canapé. Il grelottait tant… Incroyable, impensable !
Vite, selon mes vieux souvenirs de secourisme, il fallait le réchauffer doucement, progressivement…
Vite une bassine, eau tiède puis bouilloire à portée de main, le réchauffer petit à petit…
Je commençais par les mains, visiblement déjà bien paralysées… Je luis ôtais ses chaussures et chaussettes, idem ! Oh le pauvre ! Et moi qui m’apprêtais à le sermonner !
Bon, première étape réalisée. Ensuite, je lui ferais couler un bon bain tiède puis de plus en plus chaud pour là aussi réchauffer progressivement son corps dès qu’il pourrait se déplacer …
Ses doigts se désengourdissaient peu à peu et un semblant de sourire semblait revenir sur son visage.
Du menton il semblait m’indiquer quelque chose.
Je portais mes efforts sur ses pieds… « Ca va chéri ? »
Il me fit signe que non de la tête…
Comment ça non ?
Il me refit signe de la tête, peinant à sortir un son audible et cohérent…Quoi ? Mais que voulait-il ?
Apercevant un rictus connu à certains moments intimes, je compris et m’aperçus, un peu abasourdie sur l’instant, que c’était bien mes seins qu’il matait et qu’il me montrait…Mais que voulait-il donc ?
Non… ! Non pas quand même, pas à ce moment !
Il est vrai que je ne m’étais pas souvenue de ma tenue au moment où je l’avais récupéré à la porte et effectivement en y pensant, de là où il se trouvait, il avait une telle vue plongeante sur ma poitrine généreuse que connaissant sa passion pour mes seins je compris qu’il pouvait m’indiquer vouloir quelque chose de précis et particulier… ?
Ouiiiiii…Je venais de comprendre ! L’étincelle… ! Oh oui, il se foutait bien en ce moment de ces mains et de ses pieds cet incorrigible coquin ! Il voulait surtout que je m’occupe de son sexe, en tout cas dès maintenant, là, de suite, à cet instant… !
J’entrepris donc sa braguette, gelée elle aussi, recouverte d’une fine couche de givre tout comme son pantalon et essayais d’en extraire son sexe.
Mais où était –il donc passé, où pouvait-il être ? Certes, d’ordinaire ce n’était pas un sexe hors norme, mais quand même présentait-il une taille correcte qui par ailleurs savait me satisfaire et me combler au demeurant.
Oui, mais où se lovait-il, se cachait-il … ? J’avais beau fouiller de ma main son slip…Rien ou si peu… D’ailleurs, une phrase me revenait en tête, en dépit de l’instant dramatique que vivait mon mari, une de ces phrases captées un jour au pied du comptoir d’un bar de jeunesse et restée en ma mémoire. Je vous raconte :
Un homme certainement aviné, un de ces piliers de comptoir à l’ivresse souvent lourde mais parfois aussi attendrissante au regard de leurs vies, était accoudé quasi somnolent au bar.
Cet homme venait de s’adresser à un jeune homme de mon âge que je trouvais assez plaisant par ailleurs, parlant de sa tenue du jour et particulièrement de son pantalon à la mode de l’époque. Ce pantalon était effectivement très serré, au point de plaquer ses formes au maximum et de ne rien laisser ou si peu apparaître de sa virilité (ce que nous les filles nous regardions quand même , quoi qu’on en dise – lol- de suite bien sûr après les fesses qui restent sans conteste un must de nos attentes sexuées chez l’homme !).
Aussi, cet homme l’accablât d’un sonore et j’avoue assez juste en l’instant : < Et bien dis donc, t’es comme ma sœur toi, tout monté à l’intérieur… », ce qui l’avait fait fuir rougissant jusqu’à la pointe des oreilles, mais également avait fait rire l’assistance éparse du jour.
Oh oui, je m’en souvenais encore et je trouvais que malgré les circonstances désagréables pour mon homme, cette phrase était bien adaptée la situation à laquelle je devais remédier en urgence maintenant !
Un clin d’œil à mon mari et, hop, je cessais de chercher l’impossible en le débarrassant prestement de son pantalon pour venir lui poser ma bouche sur le petit « mont » que constituait son appendice phallique qui n’en avait que le nom en cet instant.
Trouvant l’extrémité toute rabougrie, toute ratatinée, toute recroquevillée, j’arrivais à en pincer la peau de mes lèvres charnues pour, dans un réflexe qui m’étonna moi-même, lui insuffler de l’air, chaud, tiède, revigorant, réactivant en quelques instants par ce souffle de vie( j’allais dire de : vit !) une amorce de bienséance, de tenue et d’existence… !
Incroyable, je lui faisais en quelque sorte un « bouche à bite », (je ne savais comment le nommer, rires !) peu orthodoxe et à ma connaissance pas (encore) enseigné dans les cours usuels de secourisme pour faire renaître son sexe tel le Phénix de ses cendres !
Cela commençait à fonctionner, j’y mettais tout mon souffle, mon ardeur, mon Amour, et de mon mari et de la chose…
Oui, il reprenait vie…Il reprenait « vit » !
C’était assez troublant, énigmatique même de voir ce si petit bout infime et frêle de chair, cet appendice agonisant si mal en point quelques instants seulement avant, reprendre forme et consistance sous les seuls effets de mon souffle et de mes succubes.
Oh, bon sang, que j’étais fière, oui fière, grisée par cette magie de redonner, vie, espoir, dignité !
C’est peut-être là d’ailleurs, ce jour, que j’ai réellement compris et revendiqué mon goût pour ces pipes et autres fellations qui incommodent ou dérangent parfois la gente féminine…Quelle belle œuvre de donner forme, vie, pouvoir, grandeur à celui qu’on aime (Rires, pas qu’au sexe, à son homme aussi !)
Quelle pouvoir, quelle puissance à la bouche de celles (ou ceux… ?) qui osent et savent pratiquer !
Oh oui, quel moment intense de bonheur et de grandeur partagée… !
Mon mari reprenait doucement vie et même grand vit…Parallèlement, ses mains s’étaient doucement réchauffées elles aussi par l’excitation de l’instant et venaient maintenant me caresser les seins qu’il m’avait adroitement dégagés.
Toute auréolée de ma victoire et lui de son redressement, il vint déposer à mes lèvres un baiser tendre, généreux et délicat. Peut-être le plus sensuel qu’il m’est jamais été donné de recevoir.
Ce faisant, il venait aussi de planter son épi restructuré entre mes seins et entreprenais de m’en limer délicieusement le sillon…Il savait que j’aimais, que j’adorais, le bougre... !
C’était en quelque sorte ma première récompense !
Si vous saviez…il est tellement généreux…Oui, ce jour-là, il me recouvrit de tant de semence, de tant de sperme, de tant de bonté, de tant de sa chaleur retrouvée comme par miracle, que je fus aspergée comme jamais !
Le champagne des vainqueurs… !
Oh que ce fut bon, indécemment bon et délicieux.
Et si vous saviez, il y en a eu tellement d’autres depuis… ! Je suis, oui je l’affirme, la femme la plus heureuse, épanouie et reconnaissante au monde depuis ce jour. Vivre avec lui, à ses côtés, est un rêve, un enchantement !
Il peut, lui aussi tout me demander, je ne lui refuserai jamais rien !
Un « ange » passa dans la voix de Madame me contant cet incroyable fait de vie et Monsieur essuyait une larme…
Qu’ils étaient beaux !
- " Mon amour, il se fait déjà tard et notre ami a certainement très faim, tout comme moi d’ailleurs, je vais aller nous préparer quelque chose dans la cuisine. Tu sais ce que j’aimerais… ? J’aimerais que tu t’occupes de lui dignement et il me plairait vraiment que depuis les fourneaux je puisse vous entendre batifoler… Humm, tu sais, cette cravate de notaire dont tu viens de parler, je sais tant ton adoration pour…Et je pense que notre ami se ferait un plaisir d’être honorer de la sorte ! Allez, va ma belle, actives-toi comme tu sais si bien le faire ! Je vous laisse…Mais je vous entends et c’est et sera tout mon bonheur ! "
Monsieur s’absenta donc dans la pièce à côté, usant déjà de manière sonore d’ustensiles de cuisine , vraisemblablement pour bien nous faire comprendre que lui tout autant pourrait percevoir nos bruits éventuels…
Tina, puisqu’il m’avait indiqué son prénom, s’était débarrassé de son haut de soubrette et la poitrine plus que généreuse posée entre ses mains, commençait à se titiller les mamelons épanouis indéniablement sensibles à ses premières caresses…
Waouh… ! Quelle salope, quelle cochonne, quelle chienne…Mots et pensées en rien dévalorisants ni insultants à mes yeux de l’instant, évoquant même plutôt l’inverse, tant une telle bonté, un tel amour du plaisir, une telle envie de donner et de recevoir indiquait qu’il fallait s’en montrer digne et respectueux !
Mon désir ne se fit pas attendre et je ne lui cachais d’ailleurs plus en rien mes envies en lui présentant mon pieu de nouveau fier et élégant pour le placer naturellement entre ses deux seins si accueillants…
Oh oui, qu’elle était experte et bien foutue… !
Quelle douceur de ce sillon blanc et sensuel dont elle savait si adroitement jouer ! Elle y faisait ainsi glisser ma pine, resserrant toujours à bon escient et au bon moment l’étau délicieux où je m’enfonçais avec délices. Oui, qu’elle savait en jouer, augmentant ou diminuant précisément la pression de ses mains toujours idéalement placées sur ses côtés opulents… Oh, que c’était bon… !
Pour moi qui commençait à produire de petits râles d’abandon. Pour elle qui se délectait visiblement, et du spectacle de mon sexe apparaissant et disparaissant selon sa seule volonté, et de du bruit de succion que produisait son jeu si diablement efficace !
Pour Monsieur, je n’en savais rien, mais quelques silences perçus pouvaient indiquer qu’il prenait certainement plaisir à nous entendre… !
Le jeu fut long et délicieux…
De temps à autres, Tina venait également agacer le sommet de ma bite ou même de mes bourses dilatées avec ses aréoles sombres, brûlantes, gorgées de désirs et de plaisirs, tendues comme autant de flèches d’acier acérées titillant avec perversité mon mât voguant au seul gré de sa houle.
Entre ses mains, entre ses seins, je, mon dard, n’étaient qu’un jouet dont elle usait et abusait si savoureusement ! Mais je ne le prenais pas mal… ! Comment aurais-je pu d’ailleurs, tant le plaisir qu’elle me procurait était au-delà de tout ce que l’on pouvait espérer… ! Et d’’autant plus encore que je ne pouvais oublier que je venais déjà de jouir par deux fois de son corps si parfaitement fait pour l’amour !
Je me surprenais encore par ailleurs à éprouver autant de plaisir et de désirs de ses caresses, de son corps si plein et abondant d’envies, de passion, d’offrandes !
Oh oui Monsieur, me dis-je intérieurement, oui Monsieur, vous avez raison, mille fois raison ! Dieu qu’elle est belle et bonne… !
Ses adresses ne tardèrent plus à produire leur effet et je partais, incapable de la moindre retenue, giclant sur son visage, sur son coup, sur ses lèvres et sur ses collines dédiées aux plaisirs.
J’en ressentais aussitôt un peu de gêne et elle le comprit immédiatement, me répondant par un sourire si canaille et enchanteur que là, je ne fus en rien surpris de la voir se caresser, s’enduire le corps de ma semence en gémissant délicieusement tout à la fois pour nous et pour son mari qui, je le comprenais au travers du regard de Tina, venait de se placer dans l’encoignure de la porte et visiblement se montrait lui aussi très satisfait de ses attentions à mon égard.
Je crois même, en tout cas j’en étais pratiquement sûr, qu’il s’était masturbé en nous regardant… Et ce, depuis un moment.
Mais j’avoue aussi aisément que là, ma perception des sens et du temps avait été si troublée que je n’aurais pu en rien l’affirmer. Cependant, quand je le vis s’approcher de Tina et lui offrir en bouche son propre sexe encore tendu, je n’eus là, plus aucun doute !
Encore une fois, geste si troublant, si surprenant, si « attendrissant » que je ne pus réprimer l’émotion du partage et du bonheur de l’instant :
- " Dieu que vous êtes beaux tous les deux ! "
- " Non, que NOUS sommes beaux … Tous les trois… ! "
me confia Monsieur dans un large sourire partagé
Nos plaisirs et délires avaient vraiment pris du temps, en était témoin le repas aussi succulent que raffiné que Monsieur, il me confia s’appeler Didier, avait préparé.
Tina, Didier et moi avons donc poursuivit joyeusement et allègrement cette soirée, nous racontant nos plaisirs et désirs de vie liés au libertinage, nos fantasmes, nos anecdotes, nos erreurs, nos espoirs, nos vies. En fait, nous étions en train de devenir amis tout simplement !
La soirée s’est ainsi achevée et après m’avoir raccompagné tous les deux sur le pas de la porte, nous nous promirent de nous revoir.
Une bonne dizaine de jours passèrent sans que j’aie de nouvelles ce qui je l’avoue m’attristait un peu. J’avais réellement de la sympathie pour ce couple et bien que connaissant l’adresse, je n’avais pas voulu m’y présenter.
Un nouvel SMS parvenait sur mon téléphone du boulot :
- " Urgent- retel. Au patron. Il est furax ! "
Quoi… ? Que pouvait-il me vouloir et pourquoi pouvait-il m’en vouloir ?
Je retéléphonais aussitôt :
- " Patron ? C’est moi ? Qu’est-ce qui se passe ? "
- " Comment ça qu’est-ce qui se passe ? Le devis d’il y a 10 jours chez Mr et Madame ……, Tina et Didier, il en est où ? Faut relancer mon gars ! Alors tu te démerde comme tu veux mais tu les rappelle et tu les relance ! J’ai une boite à faire tourner merde ! Comment tu crois que je te paye ? Je veux la réponse pour ce soir ! J’te laisse, j’ai un autre appel ! "
- " Ah oui…M…. ! "
Oui, comment faire pour les relancer tout en restant sur le seul côté professionnel ! Je ne pouvais tout de même, oh non, oublier ce qui s’était passé…Faire comme si rien n’était !
Prenant mon courage à deux mains, je décidais de me présenter chez eux.
Ma route de retour vers l’entreprise croisait leur domicile. Je m’y arrêterai.
Arrivant à proximité de leur pavillon, une émotion étrange s’emparait de moi. Un mélange de peur et de d’envie…Un frisson, à la fois frais et chaud tout à la fois, hérissant ma peau et accélérant mon cœur. Etrange, un peu flippant, mais délicieux !
Je sonnais à la porte d’entrée et remarquais que tous les volets étaient fermés. La boite aux lettres regorgeait de publicités…En vacances…Oui, c’est ça, ils étaient partis en vacances !
Soulagé, je pris de suite mon téléphone pour appeler mon patron et lui faire part de mes constatations.
- " Bon Ok, mais je veux que tu les relance dès ton retour. Bye . A plus ! "
- " Ok boss, à plus. Je vous tiens au courant "
A peine raccroché, un homme, la cinquantaine élégante, venait de me rejoindre :
- " Bonjour monsieur, vous êtes ??? Je suis le Loïc, le voisin de Tina et Didier. Un souci ? Ils sont en congés, au Cap d’Agde pour quelques jours encore. J’ai leurs clés et je peux vous ouvrir si vous voulez, j’ai reconnu votre utilitaire et Tina et Didier m’ont tellement parlé de vous que je sais que vous êtes le réparateur de clim. C’est ça ? "
- " Oui, c’est ça…Ah bon, ils vous ont parlé de moi ? "
- " Oui, à leur départ le lendemain de votre intervention, ils semblaient navrés de ne pas vous avoir dit pour le devis de la climatisation, c’est ça ? Didier voulait vous appeler mais il ne retrouvait plus votre devis et s’est dit qu’il avait toute confiance en votre première réparation. C’est aussi pour cela qu’il m’a demandé de venir voir de temps à autre également si ça ne coulait plus. Vous voulez rentrer jeter un œil ? "
- " Euh, oui, pourquoi pas… ? Ah oui… Ils rentrent quand exactement pour que je les recontacte. Je ne voudrais pas les embêter pendant les vacances au Cap, ajoutais-je un sourire un peu entendu ! "
Le sourire de leur voisin en écho au mien m’en dit long sur sa connaissance de ses charmants voisins.
De la poche du voisin, un bip, un appel téléphonique :
- " Oui, allo ? Ah…Ok, j’arrive ! "
Le voisin m’explique alors qu’il est de permanence, il travaille chez GrDF :
- " Je dois vous quitter ! Je dirais à mon épouse de fermer derrière vous. Regardez la fuite. Bonne soirée "
Je restais ainsi seul dans la maison guidé par mes souvenirs encore empreint d’émotions. J’arrivais dans le salon et, effectivement un léger suintement avait produit une légère flaque sur le sol.
Je resserrais l’anti fuite et je jetais un regard circulaire pour récupérer de l’essuie-tout.
La cuisine… ! Oui, j’en trouverais.
Las. Pas d’essuie-tout en apparence dans cette cuisine si belle et bien ordonnée. Je me permis alors d’ouvrir quelques tiroirs…Un, puis deux...
Oups…Non, là, non ce n’est pas de l’essuie tout dans ce tiroir…ni d’ailleurs du matériel dont on pourrait penser la présence dans une cuisine…Mon œil coquin en frisait avec délices…Oh pas des objets…mais de l’audace et des pratiques de ce couple si beau et surprenant !
En effet, là dans cette cuisine, au milieu des vrais ustensiles culinaires, se lovaient deux sex-toys, bien rangés, anonymes et complices des autres instruments en une image de symbiose et d’unité qui aurait pu être choquante si je n’avais connu le caractère joueur et amoureux de ces deux grands fous de la galipette…
Un de fabrication courante et de couleur prune de dimension respectable et l’autre plus petit mais plus raffiné, voire classe, en inox au poids plus conséquent et peut-être, c’était mes compétences de chauffagiste qui me l’indiquaient, peut-être « fait-main » ! Oui, un poids, une patine, à moins que ce fut les utilisations qui l’aient si bien patiné…rires !
J’en étais donc à soupeser ce bel objet et à en imaginer, il faut bien l’avouer les utilisations ludique que Tina et Didier ne devaient pas à avoir manquer de tester, quand derrière moi, une voix me héla :
- " Monsieur, Monsieur…Vous êtes où ? "
Oups…la voisine…s’y elle me trouvait avec ces instruments dans les mains ! Peut-être voudrait-elle en profiter…me susurra mon côté diablotin, avant que je n’aie juste le temps de les ranger !
Elle aurait pu croire aussi que j’étais un voleur et que j’essayais de rechercher des objets de valeur à dérober ou emporter !
- " Oui, je suis dans la cuisine, lui répondis-je pour couper court à toute équivoque, je cherche de l’essuie-tout ou un chiffon pour éponger la petite flaque sur le sol du salon… "
- " Ah…Et vous trouvez ? Sinon, je vais vous en chercher chez moi ! Il vous en faut beaucoup ? "
- " Non, non, quelques feuilles feront l’affaire " dis-je en revenant vers le salon et en l’apercevant à la porte d’entrée>
- " Ok, j’y vais me dit-elle se retournant en me décochant un sourire à tomber par terre "
Il n’y avait pas que le sourire d’ailleurs qui venait de tomber par terre ! En se retournant et avec le soleil pour allié, elle me fit découvrir sous une jupe blanche portée très courte, un de ces « putains de cul », moulé par un Dieu de l’amour !
Waaooouhh … Nom de Dieu… "Quel cul ! " se serait fendu Jean-Pierre Marielle dans un film culte des années soixante-dix ! " Mais quel cul … ! " "Tudieu la belle église… !"
Et que sais-je encore comme fameuse réplique et je me disais tellement, hormis les conventions bourgeoises, tellement, adaptées à ce moment et à ce monument !
Oui un de ces culs qui vous marque et dont le souvenir attendri et vivant peut vous rester en mémoire et ressurgir en pleine action pour vous donner ce petit « supplément d’âme » vous permettant de porter un dernier coup de rein au paroxysme de son efficacité vous valant après coup un commentaire élogieux de votre partenaire du moment, innocente mais si heureuse et flattée des raisons pour lesquelles vous veniez de la porter aux nues… !
Oui, qu’elle revienne …Vite ! Non, pas que pour la fuite… !
Rapidement revenue, elle me tendit un peu essoufflée le rouleau de sopalin.
- " Merci " lui dis-je en la regardant dans les yeux. Elle était magnifique, super belle, une vrai bombe, blonde, cheveux frisés mi- longs, corps de rêve, la trentaine épanouie, jupe blanche courte et chemisier transparent avec décolleté avantageux et petit tatouage (une salamandre porte-bonheur) à l’amorce d’un sein…Oui, rien à jeter…sauf les vêtements !
Je m’agenouillais et essuyais la légère flaque.
- " Alors comme ça " me dit-elle, " c’est vous le spécialiste de la climatisation, de l’air frais m’a rapporté Tina, rapide et efficace…Vous l’avez séduite, je veux dire en tout bien tout honneur selon ce qu’elle m’a raconté de vous…Nous n’avons pas encore franchit le pas de la climatisation, mais elle m’a dit que si nous voulions le faire un jour, il fallait impérativement en passer par vous !"
- " Merci de ses recommandations…J’essayerai de me montrer à la hauteur. "
- " Je n’en doute pas un instant…Tina est une si belle et honnête femme, je l’adore, tout comme son mari ! Nous avons de la chance d’avoir de tels voisins, si serviables, toujours prêt à rendre service. C’est pour ça que nous leur gardons leur maison avec plaisir quand nous pouvons. C’est une joie et un bonheur, même si au départ, m’avouait-elle en riant, nos premiers contacts furent, comment dire, « spéciaux » ! "
C’était trop « marrant » cette faculté que j’avais de recevoir les confessions des gens, surtout quand je bossais…Inimaginable, mieux et plus qu’un psy ! Je ne sais d’ailleurs pas à quoi cela tenait mais très souvent, pendant que je travaillais les gens venaient me tenir compagnie et se faisaient comme un devoir, pensant que je devais m’ennuyer peut-être, de me raconter qui leurs soucis, qui leurs joies ou espoirs, qui leurs confidences…
Oui, ou j’avais raté ma vocation ou les mystères de la communication humaine faisaient que j’avais une tête à devenir un confident…
Une soirée même, une femme médium reconnue m’avait dit que je devais être ce qu’ils appelaient dans leur sémantique « un passeur », celui qui obtenait les confidences des humains juste avant leur passage de l’autre côté. Oh, pas qu’ils allaient ou devaient mourir dans l’instant, non, mais qu’ils se sentaient bien avec moi et en devoir de me livrer ce qui leur semblait un fardeau ou un immense « monument « de leur existence…
Aussi, ne fus-je pas trop surpris de la voir s’asseoir sur le canapé et de commencer à me raconter comment ils furent en contact avec Tina et Didier.
- " Alors, c’était lors du premier été où nous nous sommes installés dans la maison d’à côté. Nous avions emménagé fin juin et on devait être aux alentours du 14 juillet ou quelque chose comme ça… Nous étions le soir, genre 22 heures, je regardais la télévision et mon mari était sorti arroser les plantes du jardin. J’entendais d’ailleurs de temps à autre le jet arrosant les massifs et je ne m’inquiétais pas. Sauf que cette fois si, je trouvais qu’il mettait bien du temps… ! Un peu inquiète de nature, je décidais de faire le tour de la maison pour voir s’il ne rencontrait pas une difficulté. Doucement dans la nuit, j’avançais, jusqu’à l’apercevoir, penché vers la haie nous séparant de la maison de Tina et Didier. Je m’approchais silencieusement…Que pouvait-il faire ? Que regardait-il ? Oui, car en fait, il regardait au travers de la haie. Absorbé par ce qu’il devait voir, il ne s’aperçut pas de ma présence et je décidais moi aussi d’essayer de voir ce qui pouvait l’accaparer tout autant. Passant silencieusement ma main au travers du buisson j’ai pu ainsi me faire un petite espace suffisant pour que je puisse moi aussi « jeter » un œil… Et là…Quelle surprise… ! Je compris instantanément ce qui intéressait tant mon mari…Ce cochon, ce porc pensais-je en l’instant ! En fait, il était simplement en train de mater Tina et Didier visiblement faisant l’amour sur leur terrasse. Il se rinçait l’œil ce malotru… ! Et je n’étais pas au bout de mes surprises…Vous imaginez que la colère me gagnait mais j’avais aussi du mal à quitter nos voisins des yeux car ils semblaient prendre un tel plaisir à jouer et jouir de leurs corps dénudés que c’était réellement beau ! Enfin c’est ce que je ressentais au moment, en plus de la colère… ! Tina chevauchait littéralement Didier resté assis et portant au-devant de sa belle son pénis que l’on voyait apparaitre et disparaitre sur un rythme endiablé. Oui, belle scène et mise en scène de deux corps vénérant Eros (et quelques disciples…). Oui j’avoue sans honte maintenant que le spectacle était beau de ces deux corps à l’unisson synchronisés par ces liens invisibles des désirs et plaisirs ! Didier semblait au bord de la jouissance, haletant bruyamment tandis que Tina telle une folle jetait sur ce pieu tendu toute sa soif d’être possédée et prise sans limite.
Oui, ils étaient magnifiques !
Je pouvais également entendre les bruits, un peu lointains et assourdis de leurs ébats mais celui qui me troubla le plus était celui provenant de mon homme et sur l’instant j’avoue en avoir été grandement révulsée, estomaquée, choquée… !
Mon homme se …se… se branlait en matant ce spectacle ! Oui, sidérée, j’en étais sidérée … ! Incapable de bouger dans un premier temps…Incapable de réagir, de dire toute mon horreur, mon dégout !
Le porc, le porc !!!
Et je l’entendis, lui aussi, aller au bout de ses états libidineux et de s’achever en dans un râle étouffé, recroquevillé, plié en deux au bord de cette haie infâme.
Sidérant…Révoltant ! J’étais hors de moi ! Non, ce n’était pas possible !
Mais qu’avait-il donc…. ? Je ne lui avais jamais rien refusé d’un point de vue sexuel, je n’ai pas beaucoup de tabou…Oui, que lui fallait-il donc de plus ? Je ne lui suffisais pas ? Pire, plus ?
Je m’éclipsais, ulcérée, révoltée, mal dans ma peau discrètement par où j’étais venue et le laissais, le salaud, là où il était .
Rentrée à la maison, je me plaçais devant la télévision mais bien ailleurs dans ma tête !
Quelques minutes horriblement longues après, mon mari, devais-je encore l’appelait ainsi (j’en étais là à me le demander) rentra comme si de rien n’était.
- " Ça ne va pas chérie ? Ça n’a pas l’air d’aller ? Qu’est-ce qui se passe … ? Le spectacle de la télé ne te plait pas " osa-t-il !
- " Oh…ça va, craquais-je, arrête ça de suite. Pas avec moi ! Pas après ce que tu viens de faire ! Pitoyable, minable, tellement décevant ! Tu es nul, tu viens de tout gâcher ! "
- " Mais…, chérie, qu’est-ce que tu me dis… ? Tu me fais quoi là ? "
me dit-il en rougissant néanmoins
- " Quoi… ? Tu sais très bien de quoi je parle, gros porc, gros salaud ! "
- " Mais…Chérie…de quoi tu parles ? "
- " Oui, c’est ça gros dégueulasse, tu te branlais là, derrière la haie en matant nos voisins…Et tu oses ! Va, allez, tu me dégoutes !!!! "
Pris la main dans le sac si je peux m’exprimer ainsi, il s’assit, devint blanc, baissa les yeux tel un enfant surpris en plein délit de mensonge…
J’éprouvais alors de la pitié pour lui. Non plus de dégout mais de la seule pitié, ce qui pouvait peut-être être pire !
Recroquevillée sur le canapé, je le sentis venir se placer à mes côtés, puis petit à petit se rapprocher pour venir poser sa main sur ma cuisse dénudée de par ma position.
Les seules mots qu’il ait pu prononcer étaient :
- " Mais…Chérie… ! "
- " Mais Chérie, quoi ? "
Oui, quoi, qu’y avait-t-il à expliquer, à justifier ? En y réfléchissant bien que faisait-il de mal… ! Il se branlait…Et alors, la belle affaire ! Quel homme n’en avait jamais eu l’idée ou même ne l’avait fait ?
Il se branlait en matant les voisins ! Là encore…il embêtait qui ?
Oh bien sûr, j’aurais vraiment aimé qu’il me parle de ça avant, de son goût pour le voyeurisme (issu d’après lui de sa jeunesse où il feuilletait en cachette les Play-Boy et autres Lui, achetés, dérobés ou prêtés par ses copains me confia-t-il plus tard…)
Oui, j’aurais préféré qu’on ait pu en parler avant.
Avant et entre nous, tout comme de nos fantasmes, de nos attentes sexuelles, de nos désirs, de nos plaisirs… !
Et d’ailleurs que savait-il des miens… ? Oui, savait-il que moi aussi j’adorais ou adorerais avoir l’audace un jour de m’exhiber, de me montrer à d’autres, de faire du naturisme, de faire l’amour devant des inconnus…Me l’avait-il demandé ? Avions-nous abordé le sujet ? Non , jamais et il y avait donc bien une part de ma responsabilité dans ce qui venait de se passer. Oui, c’est ce que je pensais là, maintenant.
Oh oui, j’avais bien remarqué depuis notre arrivée que nos voisins, charmants l’un et l’autre par ailleurs, faisaient sinon exprès ou du moins en sorte de faire l’amour les fenêtres ouvertes ou sur la terrasse où je les avais déjà entendus... Qu’aurais-je pu leur reprocher ?
De vivre ? De s’aimer ? De dire que c’était choquant ? Non, c’était tout l’inverse ! Oui, j’aimais leurs audaces, leur façon de vivre, leur façon d’être !
Oui, en y réfléchissant bien, tout cela était surtout « ma » propre réflexion, ma propre vision des choses…Et comme toute réflexion ou très souvent, le seul fruit de ma propre interrogation sur moi-même !
Oui, en fait ces doutes, ces interrogations ne me renvoyaient que mes propres doutes, mes propres interdits, mes propres jalousies...
Mon homme n’était en fait que le catalyseur de mes propres désirs…L’acteur de ce que moi-même je n’avais pas osé faire, vivre… !
Alors pourquoi matérialiser ma colère, mon opprobre contre lui… ? Il venait de me révéler à moi-même, me forcer à me regarder avec mes propres yeux… !
C’est d’ailleurs à cet instant que Loïc, c’est le nom de mon mari décida de se rapprocher plus encore de moi. Son souffle dans mon coup, un baiser à mon oreille, se tournant vers moi, osant l’impensable d’il y avait à peine quelques minutes, il inséra une main forte et inquisitrice entre mes cuisses !
Le pire étant que j’étais incapable de lui en refuser l’accès tandis qu’l y avait à peine quelques instants je lui aurais volontiers tranché cette même main qui lui avait donné son plaisir solitaire !!! Allez comprendre !
Oui, incroyable, je lui facilitais même le passage et il fut tout aussi surpris que moi d’y trouver une chaleur et une humidité aussi abondante qu’agréable ! Je n’arrivais pas à lui refuser cette caresse. J’avais même le sentiment de lui ouvrir l’accès, mon intimité comme jamais je ne pense l’avoir fait de ma vie…Tout était limpide…Tout coulait de source… !
Et il s’y engouffra le salaud… ! Me mit un, puis deux, puis trois de ses doigts agiles et déchaînés…Il s’enflammait même comme rarement je l’avais connu !
Maintenant debout sur le canapé, c’est ma bouche que visait son sexe dur et tendu comme un arc sous son short déformé à outrance par son érection flagrante et manifeste.
Le baissant rapidement, il m’invectiva, chose qu’il n’avait jamais osé auparavant, me surprenant et me ravissant à la fois ! En fait, j’’étais comme actrice et spectatrice de mes propres désirs et attentes.
Schizophrène libidineuse et pervertie..., je le laissais faire et en attendais même davantage ! Bien davantage !
- " Mais oui, je sais que tu l’aime ma bite, je sais que tu adore me sucer : Bouffes-la moi, manges-la moi… ! Oui que tu aimes ma chienne...Et ce bon goût du sperme encore chaud de ma branlette, hein que tu l’aime ! Hein que tu aimes, qu’elle soit bien dure, bien juteuse… "
Je n’en revenais pas tout en lui dévorant cette tige impatiente et enfiévrée. Oui, oui, oui j’en avais envie. J’avais envie d’être humiliée, déchiquetée, perforée, malmenée par ce sexe puissant qui me reluisait maintenant sans aucune douceur les molaires…Il me l’enfournait, la fourrait, la faisait glisser partout dans la bouche jusqu’à m’en étouffer. Il parvenait à mes oreilles tant de bruits de succion, de râles, de chocs, de mots, de confusion…J’en perdais la tête et semblait au propre comme au figuré je me liquéfiais ! Je n’avais jamais autant ressenti ma chatte s’humidifier, se lâcher, s’ouvrir, s’enflammer !!! Il m’enfournait jusqu’à ses couilles, m’étouffant littéralement ! Il me prenait sauvagement, bestialement, et j’aimais ça !
Quelques minutes auparavant j’étais en furie contre lui, prête à l’étrangler de mes mains meurtrières !
J’étais là maintenant chienne lubrique en chaleur, soumise, avide de ses élans bestiaux ! Incompréhensible !!!! Mais si bon !
Je lui réclamais sa bouche sur mon sexe déchaîné…Oui, je lui ordonnais, me libérant de sa bite furieuse pour lui quémander à mon tour de me bouffer la chatte… Je m’installais les cuisses ouvertes debout devant lui et lui appuyant sur l’épaule lui ordonna de se mettre à genoux devant moi et de me lécher sur le champ… ! Mon sexe débordait de flots en furie et je me pris à mon tour à l’invectiver :
- " Oui mon salaud, bouffes la ta chienne, hein tu aimes que je te montre que je suis ta salope, ta pute, ta perverse ! Oui, lapes-moi, lèches-moi, dévores-moi e minou…Tu aimes mon salaud, mon vicieux qui se branle en matant la voisine… Tu vois …là c’est moi ta voisine ... tu vois, hein ah oui un c’était bon d’imaginer ta bouche sur sa chatte tout à l’heure ! Je vais tant donner moi du sexe chaud, baveux, liquide, débridé…Tu vas voir ce que ta gentille petite femme a comme envies… ! "
Mon homme ne semblait plus rien entendre, littéralement enfoui dans mon sexe avide et béant. Je ne sentais que ses coups de langue, ses morsures, mon clitoris dardé et en feu que je frottais avec frénésie sur et contre son front, son nez et tout autre appendice saillant qui pouvait calmer cette démangeaison démoniaque. Je n’e contrôlais plus rien de mon corps…
Mon cerveau semblait s’être déplacé en mon seul mont de Vénus, siège de vagues de plaisirs incessantes. J’étais emportée par un Tsunami d’envies et d’orgasmes orgiaques…Je criais, déchaînée, toute heureuse à la fois de cette libération de pulsions sexuelles les plus intenses et secrètes, mais aussi de la possibilité que nos chers voisins Tina et Didier, à peine remis de leurs propres émotions, goûtent et partage avec envie nos délires de l’instant.
J’en ressentais une telle puissance, une telle maitrise…Hummmm que c’était bon ! Et c’était bien moi, c’était bien mon homme qui, bandant comme rarement je l’avais vu bander me pris et renversa brutalement sur le canapé, s’achevant et m’achevant en quelques secondes orgasmiques si puissantes et trop rarement connues jusqu’à ce jour… !
- " Oh…mais…Qu’est-ce que je vous raconte là, me dit-elle rougissant jusqu’aux oreilles tout en s’apercevant que sa main s’était d’elle-même invitée et lovée en son antre la plus secrète ! Oh, mon Dieu…Mais qu’est-ce qui m’a pris ? Pardon, excusez-moi… "
Je partais là encore d’un grand éclat de rire… :
- " Non, non, je ne suis pas choqué ma petite dame… Non, c’est plutôt très sympa comme récit et je suis même sûr qu’il y a une suite ? Connaissant Tina et Didier, rires, s’ils vous ont bien entendus…Oui, la ou les suites même, doivent être sympa… J’ai le temps, racontez-moi…On dira à mon patron et à votre mari que la fuite était plus importante qu’il n’y paraissait !!! "
Assis tranquillement sur ce canapé où tant de doux émois me parlaient, j’écoutais quasi religieusement, j’allais dire monacalement les confidences de cette adorable et magnifique voisine.
Les joues encore rougies de ces premières confidences, elle m’indiqua qu’il serait peut-être « plus sage » pour elle d’arrêter ses récits (même si c’était la première fois qu’elle les confiait à un inconnu !) mais ajouta tout aussi promptement que cela lui faisait un bien fou !
- " Non, continuez " lui dis-je, " si en plus cela vous fait du bien… ! "
Aussi continua-t-elle :
- " Mon mari ne m’avait jamais fait jouir de la sorte, non jamais ! Tous les deux épuisés de nos extases et j’avoue, « remués » par autant de révélations sur nous-mêmes, nos attentes, nos désirs et nos fantasmes, nous nous sommes câlinés jusque tard dans la nuit, au point de nous endormir lovés l’un contre l’autre sur notre canapé. Plus tard, Tina m’avoua être venue avec Didier faire les curieux depuis la haie « révélatrice » puis être allés, heureux, se coucher un sourire complice au coin des lèvres, imaginant parfaitement nos futures relations de voisinage…>
Tout en me racontant cela, je voyais bien que son récit avait produit chez elle une excitation palpable et qu’elle se trémoussait innocemment et inconsciemment sur les coussins. Sa main venait parfois se placer entre ses jambes et sa robe de mousseline légère laissait ses seins trahir ses émotions parant sa poitrine de deux flèches provocantes.
Je n’avais d’yeux que pour ces deux pointes.
Je me rapprochais d’elle.
J’osais ma main sur sa cuisse tiède. Elle ne la refusa pas. Mes yeux enveloppaient ses courbes et ses dards tendus qui m’excitaient terriblement. Je commençais à bien en ressentir le fruit gorgé de désirs planté dans mon pantalon.
Ma main s’aventura sur ces oblongs obus trop attirants. Elle me laissa jouer du tissu tendu, rendant ce jeu encore plus excitant que si elle avait été nue. Le bruissement du textile sur les « lames » de son corps… ! Il faut dire qu’elle avait de très jolis seins, quasi parfaits, au galbe idéal épousant si miraculeusement la main d’homme que je leur présentais…Elle aimait et ne se dérobait pas, redressant son buste vers ces visiteurs gourmands et brûlants de désirs.
Paradoxalement, s’était toujours de la même voix empreinte d’émotion qu’elle poursuivait ses récits :
- " Le lendemain, croyez-moi ou pas " me dit-elle, " nous avons eu la plus belle et intense discussion avec Loïc mon mari, déjeunant tranquillement sur notre terrasse en un brunch qui dura pratiquement toute la journée. Nous avons ainsi pu chacun notre tour nous dévoiler au plus intime de l’autre et de nous-même sans jamais nous interrompre ou juger de ce que l’un ou l’autre nous pouvions nous avouer ! Oui, merveilleux instants uniques de vérité et d’accomplissement personnel et partagé. Rien ne serait plus comme avant entre nous et c’est encore plus complices et amoureux que nous souhaitions nous diriger vers notre futur, tant à la fois de couple et de découvertes sexuelles ! Oh que oui, nous avions tant d’envies, partagées ou pas mais au moins de découvertes, de territoires et aventures à explorer ensemble sans peur du jugement de l’autre. Juste dans l’amour et la complicité : voilà tout ce que nous avons décidé ce jour-là. Rien de moins. La liberté à la fois totale et partagée…L’amour avec un grand « A » !
Ma main avait ainsi parcouru sa poitrine toujours aussi espiègle de part en part. Joué de ses tétons acérés.
Elle me sourit :
- " J’aime votre douceur ! C’est bon ! J’ai envie de faire l’amour…Pas vous ? "
Euh, comment lui dire… ?
- " Devinez " lui dis-je en lui souriant et me redressant devant elle
La bosse de mon pantalon ne pouvait que trahir l’identique de mes désirs. Elle y porta sa main chaude, douce et caressante !
Dégageant mon membre impatient, elle aussi en joua de ses mains délicates. Son sourire était magnifique ! J’adorais sa façon de me « prendre » en main…Aucun stress, aucune précipitation…Rien que du plaisir qui donne du plaisir ! Elle le caressait toujours sensuellement, audacieusement, tranquillement ! En fait elle l’honorait, elle le couvait, le gâtait de toutes ses attentions.
C’était divinement bon et terriblement excitant. Une maitrise et une montée des désirs experte. Je pouvais ressentir chaque palpitation de mon sexe…Elle dégageait mes bourses délicatement, les prenait l’une après l’autre, les caressait , en appréciait la forme, le volume, passant à ma tige qu’elle remontait doucement le sourire toujours rivé à ses lèvres gourmandes pour ensuite faire glisser sa main en son socle…Je n’en pouvais plus…Je manquais plusieurs fois de défaillir !
Elle comprit l’intensité de son offrande et très naturellement me proposa de nous déplacer vers la cuisine :
- " C’est mon lieu « fétiche » pour faire l’amour ! Ça vous ennuie ? Moi, ça m’émoustille tellement…je ne sais pas vous, mais je trouve que c’est une des pièces les plus inspirantes pour y faire l’amour ! "
Je la suivais sans un mot ! Qu’aurais-je pu dire ?
- " Installez-vous sur cette chaise… ! " me dit-elle tout en me poussant quelques pas devant elle avant de me regarder me positionner.
Elle, elle se défaisait dans un geste d’un érotisme brulant de sa robe sous laquelle elle ne portait rien.
Je m’assis comme elle me l’avait indiqué. Elle souriait toujours et m’enjoignît de soutenir mon sexe (qui à dire vrai n’en avait pas réellement besoin tant la scène était torride).
Elle s’avançât ainsi devant lui, écartant progressivement les cuisses pour finir par s’empaler sur mon phallus et me chevaucher, portant d’aussi adroits que pertinents coups de reins, faisant encore monter, s’il était possible, la sève ardente et brûlante de nos plaisirs.
Je devenais fou de plaisir, de joie de bonheur ! Ses seins dansaient à portée de mes lèvres qui ne manquaient pas de leur porter la fraîcheur de ma salive ou de les mordiller pour les rendre encore plus sensibles à nos ébats… !
La fontaine du puits de ses envolées rendait plus encore mon sexe glissant et coulissant. J’étais en elle…Elle était sur moi ou en moi… ! Je ne savais plus … ! Nous ne formions plus qu’un pour nous diriger ensemble dans un seul cri au firmament des extases…Que ce fut bon !
Sa tête reposant sur mon épaule, ses cheveux épars ébouriffés caressant mon torse, elle reprit bien plus vite que moi ses esprits.
Oui, je crois, je crus percevoir qu’elle en voulait davantage !
Glissant lestement à mes genoux elle m’entreprenait de nouveau de sa bouche toute aussi chaude et gourmande.
L’orgueil du mâle en jeu doublé de l’expertise de ma partenaire, je ne tardais pas à reprendre vie…Elle continuait néanmoins sa besogne avec à l’évidence un amour de la chose bien faite et celui de bien faire la chose… !
Bandant de nouveau fièrement, nous aurions pu passer rapidement à d’autres jeux ou positions mais elle s’activait toujours de la sorte y prenant manifestement un plaisir non dissimulé qui je l’avoue me plaisait plutôt bien !
Oui, elle s’évertuait à me câliner et à me nettoyer avec une dextérité et une conscience qui ne pouvaient pas laisser insensible.
Chaque millimètre de ma tige d’Eros avait ainsi était inspecté, nettoyé, visité, revisité…Rires…A priori, il semblait normal, au regard de leur « philosophie » partagée du ménage impeccable, que Tina et Sonia s’entendent à merveille !
Elle était une de ces femmes rares, trop rare, dont l’aisance avec un sexe que ce soit en main en bouche en en toute autre intimité, ne pouvait que réjouir les hommes. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elle devait en être idolâtre, non, mais tout simplement le prenant comme un joli jouet (peut-être était-ce dû à la « démocratisation » de l’usage des sex-toys chez les nouveaux quadras ?) dont elle aimait toucher la forme, le galbe, la vie. Oui, elle y prenait tout simplement plaisir ou devançait ceux dont elle se faisait une idée… !
C’était tout simplement charmant et décomplexé, ce qui, du coup, mettait vraiment les hommes à l’aise, en tout cas moi !
Je me redressais pour lui présenter mon sexe tendu par son ouvrage. C’était délicieux, je bandais comme un fou ! Elle me suçait les bourses une à une et s’aventurait aisément dessous pour venir parfois, soit de sa langue agile et brûlante d’amour ou de ses doigts titiller mon anus, allant de temps à autre même, l’entrouvrir avec délicatesse…C’était délicieux.
Je m’assis sur le rebord de la table…Je dis « je », mais en fait, c’était bien elle qui me dirigeais de ce doigt inquisiteur et facétieux. Elle appuyait là où il fallait, quand il fallait avec la force qu’il fallait…Ma nouvelle position lui permis ainsi de me lécher davantage le sillon fessier et d’entreprendre un annulingus de plus osés et des plus divin… !
Bien que peut coutumier de la chose, j’avoue que mon plaisir était bien réel. Elle me remonta ainsi adroitement les jambes pour me glisser avec aisance, et j’en fus surpris un doigt assez magique dans le cul ! On ne me l’avait jamais fait avec cette dextérité et ce savoir-faire et je n’en ressentis véritablement que du plaisir !
Oui, délicieux !
Se relevant tout en gardant le terrain conquis, elle m’adressa un sourire divin :
- " Vous aimez ? Moi j’adore faire ça aux hommes qui souvent ignorent le bonheur qu’ils peuvent en tirer…Ne me dites pas que vous n’aimez pas, dit-elle en riant. Vous bandez vraiment fort je le vois à chaque entrée de mon doigt, je le ressens de ma bouche quand je vous suce en même temps ! Oui, vous aimez coquin…Laissez-moi faire, laissez-vous faire, me dit-elle poursuivant son œuvre. "
J’étais presque scotché, surpris...Pourtant, je me laissais faire tel un puceau entrepris par une cougar…J’étais à la fois tétanisé et avide de l’expérience ! Oui, vraiment étrange et si bon à la fois… !
Elle avait repris ses succions sur mon sexe en feu. Et oui, je pouvais sentir moi aussi l’afflux du sang dilatatoire dans ma verge à chaque incursion de son doigt en mon séant. Oui, c’était réellement délicieux !
Laissant son doigt introduit dans mon petit puits et ne lâchant pas un instant sa prise phallique, elle monta adroitement sur la table pour me chevaucher en un soixante-neuf des plus gourmands. Elle jouait également de son autre main pour ouvrir mes cuisses et rendre mes accès à ses envies encore plus aisées. Dieu qu’elle était experte ! Et quand je vous aurais parlé du sexe qu’elle me présenta, c’est bien vous lecteur qui lâcherait prise et défaillirait devant tant de luxure et de doux vice !
Sa chatte était d’une telle beauté et d’une telle gourmandise… ! Belle comme une œuvre d’art…Un sillon parfait aux deux lèvres charnues juste surmontées d’un petit buisson entretenu en triangle allongé…Une humidité perlante, d’une odeur suave et irrésistible…J’y plongeais tout aussitôt avec impatience et délectation ma bouche, ma langue, mon visage…Elle s’ouvrit comme une fleur, répondant à chacune de mes visites d’un coup de rein savant dont seules les grandes amoureuses ont la connaissance, vous indiquant par là même que vous êtes sur le « bon » chemin de leurs désirs et plaisirs… ! Je lui écartais également les cuisses en les soulevant légèrement pour qu’elle m’offre encore plus ce sexe sublime…Elle me le collait littéralement sur le visage, me l’offrant sans réserve pour que je m’en délecte et lui donne en retour toutes les attentions qu’il méritait !
Je la dévorais littéralement. Ses parfums étaient merveilleux, faits de douceurs, de chaleurs, d’intimités et d’un parfum capiteux entremêlé…Je l’aurais léchée, bue, des heures, des jours… !
Sa cyprine coulait sur ses cuisses et maculait mon visage en une fusion extraordinaire…
Elle n’en n’oubliait pas par ailleurs de s’occuper de moi de sa bouche, ce qui me rendait encore plus dingue ! Un soixante-neuf d’anthologie…Un soixante-neuf que je ne pouvais que souhaiter à tout homme aimant faire l’amour !
Elle se redressa bientôt ne tenant mon pieu que de sa main caressante pour m’indiquer qu’elle aussi désirait que je puisse visiter son sillon culier…Je pris à pleine mains ses fesses magnifiques et m’aidant de mes pouces lui écartais la raie pour glisser en premier lieu ma langue sur son œillet languissant ma visite puis, non sans avoir au préalable humidifié mon doigt de ses propres liqueurs, lui offrit un puis deux doigts forts et puissants jusqu’à la garde où elle vint s’empaler dans un râle ravageur.
Elle me chevauchait là encore dans une attitude quasi « rodéodesque »… Une main rivée et attachée sur mon sexe, l’autre masturbant frénétiquement son clitoris nacré de rouge jouissif, la chatte débordant de ses écumes aux miennes mélangées, le corps en transit sur mes doigts pénétrants dans une rythmique incontrôlable de délires chamaniques…
La table cognait du bruit de ses jambes rebondissant au tempo de nos transports…Il n’existait plus rien au monde…Nous étions seuls, partant ou partis vers la planète « Plaisir » en une accélération démoniaque… !
Rien ne pouvait plus nous rattacher à ce monde…Rien, sauf…
Sauf cette petite voix, lointaine, diffuse, puis plus présente, prégnante… :
- " Chérie…Chérie…Houhou…Tu es là... . Je suis là… ! Je suis revenu… ! Chérie ! "
- " Oh, chéri, mon Amour, tu es là… Super, hummmmm, regarde comme Tina n’avait pas menti ! Elle nous avait tellement dit de bien de Monsieur…Monsieur ? C’est comment votre prénom… ? Je peux vous appeler par votre prénom ? "
Encore dans une nébuleuse d’un érotisme insoutenable, je ne savais quelle attitude prendre… ! Me relever rapidement et partir les jambes à mon coup, le pantalon sur les chevilles détalant à l’image du pingouin ? Rester calme et de marbre, comme si de rien n’était ?
Pour rappel, j’étais juste en train de faire minette à la dame du Monsieur… ! Oui, grand moment de solitude, les doigts toujours engoncés dans sa petite chambre des plaisirs, reprenant à peine mes sens… !
- " Euh, Louis, je m’appelle Louis, fit-je un peu penaud "
C’est Loïc, le mari qui me rassura :
- " Non, ne bougez pas…Vous êtes beaux tous les deux comme ça ! Vraiment beaux ! Visiblement Sonia est conquise par vos prestations. Effectivement Tina nous avait vanté vos qualités…Elles semblent réelles… ! Continuez ! Continuez ! "
- " Oui, tu aimes chéri, ajouta Sonia le regardant maintenant droit dans les yeux. Oui, je sais que tu aimes me voir jouir avec un inconnu, me surprendre comme tu avais surpris Tina et Didier la première fois où je t’ai attrapé en train de te branler…Tu te souviens… ? C’est d’ailleurs ce que je viens de raconter à Louis qui m’a déjà fait l’amour sur le canapé…Tu sais, je suis si chaude à l’intérieur, chaude comme tu aimes…Toute tapissée de nos secrétions surchauffées…Hein mon super salaud de branleur…Tu aimes, hein ? Allez, prends ton membre en main, je sais que tu en as envie, que tu désires te branler plus que tout au monde… ! Je sais que ta queue est impatiente de recevoir tes propres caresses, tes propres rythmes…Oui, masturbes toi chéri… Je vais te faire jouir en me faisant monter par Louis…Tu vas voir…Regardes comme il a, lui aussi une belle queue bien proportionnée avec des superbes couilles ! Regardes comme je lui reluis ! Regardes comme je vais la gober, la huiler pour qu’il me prenne là devant toi, qu’il me démonte comme une jument saillie par son souffleur avant que son étalon ne viennent lui aussi l’ensemencer… ! oui, branles toi chéri ! Fais-toi jouir ! Fais-moi jouir toi aussi du désir que tu as de me voir me faire démonter, de me voir me faire démâter par la puissance d’un autre homme !Je suis à toi ;, toute à toi mon amour, rien qu’à toi et pour toujours…Je t’aime !!! "
Sonia avait lâché tous ces mots, toutes ces phrases, comme on lâche un trop plein de colère retenue. Un torrent sémantique pour emporter et moi et son mari encore plus loin dans l’euphorie du moment !
En fait elle était descendue de la table prestement à l’instant où nous avions pris connaissance de la présence de son homme, et sans le quitter des yeux avait prononcé toute cette horde de mots tout en s’empalant par le petit trou sur mon sexe exorbité.
Elle me prit ainsi tout entier et sans retenue, continuant tout à la fois à invectiver son mari et à louer sa permissivité et sa bonté.
- " Oh oui chéri tu aimes un mon salaud me voir faire ta pute, me donner, me faire baiser comme une chienne par le petit ! Hein mon amour adoré que ça te fait bander comme un taureau, et que tu sais que toi aussi après tu auras le droit à ta salope de femme qui viendra roucouler près de toi pour que tu la prennes tout en douceur, que tu glisses en elle comme en du velours chaud et doux, que tu sentes l’odeur du male ayant sauté et recouvert ta bête…Oh oui, je sais que tu aimes…Tu sais que j’aime… ! Et Louis me fait si bien l’amour mon chéri…Oui, tu serais si content de lui…tu vas être si content de lui… " dit-elle criant maintenant à gorge déployée sa jouissance imminente, nous entrainant, son mari et moi dans une apothéose jouissive d’une intensité extrême !
- " Ahhhhhhhhhhh " avons-nous lâché tous les trois ensemble un rauque nous unissant dans une symbiose si rarement partagée !
Tous les trois anéantis des plaisirs ressentis, récupérant péniblement de nos efforts orgiaques, je vis néanmoins Sonia se détacher de moi pour aller se lover contre son homme et lui délivrer un baiser fougueux. Elle se tourna et il inséra en elle le reste de son érection masturbatoire, la prenant délicatement pour lui donner une nouvelle et ultime extase, elle s’appuyant dans l’encadrement de la porte et lui derrière !
Dieu, oui, là encore, ils étaient trop beaux et cet instant ne faisait que me remémorer celui de Tina et Didier sur leur canapé qui dans un dernier sursaut de désirs et de plaisirs s’étaient donnés l’un à l’autre comme deux amoureux fous !
Oui, Dieu qu’ils étaient beaux et magnifiaient tout ce qui avait pu se passer avant. Célébration et sublimation d’émotions et de plaisirs…Cerise sur le gâteau !
Instant magique d’un candaulisme encore mystérieux car très récent pour moi mais dont les intensités amoureuses m’interpellaient véritablement !
Rhabillés, nous nous sommes occupés chacun de nos affaires. Sonia de se préoccuper des traces que nous aurions pu laisser dans la cuisine. Oui, c’est un peu convenu, mais authentique, elle détestait tout comme Tina le désordre.
Loïc de retourner chez lui et moi de ranger les quelques outils utilisés pour colmater l’écoulement anecdotique de la climatisation du salon.
- " Il faudra vraiment penser à une réparation sérieuse " indiquais-je à Sonia, qui réapparaissait à mes côtés.
- " Sûrement, dit-elle avec un sourire si intense et radieux, mais on est chez Tina et Didier ! "
- " Oui, je l’avais presque oublié… " répondis-je, lui rendant son sourire épanoui !
Elle enchaîna :
- " Mais pour nous, pour nos futurs travaux, vous m’avez vraiment convaincu Louis de les faire " m’indiqua-t-elle l’œil frisant de malice
- " vous pourriez venir jeter un œil pour faire une estimation de leur coût… ? Là, maintenant, c’est possible ? "
- " Pourquoi pas ? "
La soirée était déjà avancée, il devait être dix-huit ou dix-neuf heures, et mon patron m’avait juste indiqué de venir relancer Tina et Didier. Il ne m’avait pas fixé d’heures…Et si en plus je revenais avec un devis supplémentaire à plusieurs milliers d’Euros, le connaissant, il ne devrait pas se montrer trop regardant sur mes horaires ni sur ce que j’aurais pu faire pour l’obtenir !
Je rangeais donc mes outils dans ma voiture tout en prenant un télémètre de mesures tandis que Sonia fermait la maison de Tina et Didier.
Dieu qu’elle était belle cette jeune femme. Marchant devant moi pour m’emmener vers sa maison, les rayons du soleil jouaient avec sa robe pour dessiner et rendre encore plus affriolantes des courbes parfaites sur lesquelles je n’en revenais toujours pas d’avoir pu m’amuser. Décidément, le quartier était fort sympathique !
- " Entrez, nous lança Loïc, qui venait de se doucher et s’était changé. Chérie, Louis souhaite peut-être prendre une douche ? Indiques lui celle d’en bas, je vais nous préparer un petit apéritif, je crois que Didier nous avait laissé une bouteille de Champagne lors d’une dernière soirée. Je suis certain qu’il aimerait savoir que l’on trinque en pensant à eux, surtout après des instants comme nous venons de vivre. Tu étais parfaite mon Amour ! Louis aussi, vous avez été super ! J’aimerais que nous devenions amis. Allez, je vous laisse, je vais préparer l’apéritif sur la terrasse. Nous aurons bien le temps de discuter du devis "
Sonia, toujours aussi souriante et charmante, parfaite hôtesse de maison, m’indiqua la salle de bain du rez-de-chaussée ainsi que l’emplacement des serviettes et autres produits douches !
Ravissante, tout simplement ravissante ! Je vivais un rêve !
Une douche bienfaitrice plus tard, même si je devais remettre les mêmes vêtements (ce que je n’aimais pas particulièrement), je me présentais sur la terrasse où Sonia et Loïc avaient déjà pris position. Ils se tenaient la main de manière si complice et attendrissante que s’en était émouvant. Leurs regards étincelants et amoureux faisaient également plaisir à voir.
Sonia se leva et apparu vêtue d’une magnifique robe asymétrique à bretelles spaghetti en mousseline de soie couleur fuchsia qu’elle portait à merveille. Le devant plus court dégageait et mettait en valeur ses cuisses fines et bronzées tandis que lorsqu’elle se retourna le tissu léger se mit à danser au rythme de ses pas sur ses fesses galbées. Une vraie beauté !
Si vous ajoutez à cela, les cheveux encore mouillés, le teint uniformément halé, la poitrine altière, son sourire divin ! Une Ode à l’amour, cette femme était une Ode à l’amour !
Loïc remarqua l’envie et les effets que me faisait sa femme…
- " Elle est belle ma femme, hein, elle est belle… ! "
Ce qui me fit partir d’un rire contagieux tout en expliquant que cette réplique culte de film complément loufoque (Grrrrr…pour le citer) me faisait toujours hurler de rire !
Loïc connaissait aussi :
- " Ah, toi, aussi, je pense qu’on peut se tutoyer me dit-il, tu es fan… ? "
Et de là à deviser joyeusement de nos goûts communs en matière de cinéma.
Qui a dit que le candaulisme n’était et ne pouvait être qu’une affaire de cul ? La suite de la soirée me prouverait mille fois le contraire !
Sonia revint vers nous, le sourire toujours aussi charmeur, naturel et détendu. Loïc la « buvait » des yeux…Et je dois avouer que je me délectais de la regarder.
Elle fit ouvrir à Loïc le champagne, non sans s’être « baptisée » à l’aide du bouchon humidifié de ce mythique breuvage en se touchant délicatement et classiquement l’arrière des oreilles mais aussi en tamponnant légèrement le tatouage qu’elle portait à l’amorce de son sein pour au final en faire perler une goutte disparaissant dans le sillon de sa poitrine.
Waouh…. Instantanément, la soirée reprenait des accents caniculaires…
Loïc riait.
Oui, à ceux qui les baisent et les rendent heureuses et belles ! T’chin mon amour ! ajouta-t-il encore.
Oui, Louis, j’aime cuisiner, vous disais-je ! Oh il n’y a pas très longtemps. Je peux même dire qu’avant je détestais… !
Mais voilà, l’épisode que vous a narré Sonia de nos « retrouvailles » et de nos « réorientations » ont aussi déclenché chez moi une prise de conscience plus large, plus étendue sur moi-même, les autres, mes relations avec les autres, la communication, ma vie, mes désirs, mes envies…Et la cuisine !
Quasi un « coming-out » existentiel ! Rien de moins !
Alors voilà. Oui, j’aime, j’adore cuisiner !
La cuisine est , et vous serez bien d’accord avec moi, d’abord le plaisir des sens, une éloge au goût, une coopération, un partage, une convivialité, des envies, des plaisirs, une communication, un lieu de découverte (là , j’avoue que je n’ai pu m’empêcher de sourire en repensant à Sonia m’indiquant que la cuisine était son lieu « fétiche » pour faire l’amour… !), un lieu philanthropique, l’endroit altruiste par essence, le lieu de toutes les audaces, les créations, les expériences…
Oui, et de quoi je parle, mon cher Louis, de quoi je parle ?
De l’amour, oui de l’amour, bien entendu !
Identique en tous points à la cuisine ! Faites le point : le lieu, l’art, la symbolique, la sémantique…Que sais-je encore ? Ne parle-t-on pas des plus grands chefs comme des Maîtres-Queues ??? Oui cher Louis, oui je « m’emballe », « je m’enfade » mais pensez, pensez un instant, un seul instant à toutes ces similitudes.
Utiliser les meilleurs ingrédients, les associer, les faire se catalyser, se potentialiser…Rien qui ne vous évoque l’amour, le poly-amour, l’échangisme ou le candaulisme ?
Oh non, pas la « malbouffe » à la va-vite, non ! Le truc ou l’on se goinfre de plats si on peut appeler cela des plats, uniformisés, standardisés à la chaine, grotesques, surfaits, infâmes et abjects…Le truc où l’on a faim quelques instants après être sorti de table ! Le truc de la consommation facile, soit disant pas chère, et que l’on peut tout aussi bien dévorer que jeter sans aucun état d’âme ! Lieux identiques et similaires aux clacs infâmes et glauques des bords d’autoroute. Rien de plus, rien de moins. On gar e sa voiture, ou pas, on commande, on bouffe, on repart !
Non, non, , je vous parles moi de ce que chacun peut faire dans sa cuisine, sa petite cuisine et qui va donner une saveur inégalée à son repas, à sa vie , à son existence !
Je vous parles moi de ce petit « en-cas » par exemple, fait de deux morceaux de pain que l’on sera allé acheter chez le boulanger du coin, de ces miches pétrie à la main et encore empreinte de la « patte » du boulanger, de cette mie fraîche à la croûte cassante n’hésitant pas à vous clamer son plaisir d’être pourfendue et dévorée, de cette mie chaude, « goûtue » et câline, de ce jambon du cru, de ce petit vin de terroir, de ce cornichon à l’acidité juste que l’on se sert en direct dans le bocal avec de ses doigts gourmands dont on se lèche les extrémités.
De ces instants magiques où l’on déguste son met de Roi seul avec un bonheur inégalé. Mais également de cet autre instant où un ami ou un inconnu sympathique arrive et où vous allez partager avec lui ce délicieux « casse-croûte » pour un bonheur sans égal…Voir même où vous allez lui offrir ce met sans mettre en attendre les restes et où votre bonheur aura été fait du plaisir de le voir consommer de si bon appétit, de le regarder déguster votre plat avec gourmandise, en redemander…
Vous pourriez même rester vous en cuisine et voir votre œuvre, celle que vous avez façonnée, révélée à elle-même, et ce partenaire complice, ami , partir en un autre lieu, aller au salon, en salle, en chambre, en extérieur…Juste demandant un retour, non pas par orgueil ou pour s’en faire une fierté, mais juste pour savoir et donc aussi et encore et toujours partager !
Oui mon cher Louis, le partage, le partage !!!! Viser le très bien pour avoir le bien ! S’améliorer, proposer, innover, VIVRE ! Oui, c’est tout le propos de la cuisine, de l’amour et du candaulisme !
Aimer la vie à en mourir, aimer la vie à l’offrir, aimer offrir pour vivre, aimer être, aimer exister pour et par les autres… !
Vous en connaissez Louis, beaucoup de passions qui peuvent autant vous transcender ?
- " Chérie, s’il te plait, fais-moi plaisir si tu veux bien, offres à Louis l’intronisation de notre petit cercle, notre confrérie candauliste comme on l’appelle. Oui c’est le moment…Je sais on pourrait attendre que Tina et Didier soit là…mais ils ne nous en voudront pas…ou alors seulement de devoir recommencer tous ensemble… ! " dit-il en riant.
- " Moi, je vais poursuivre mes explications. Tu es un ange mon amour, je t’aime ! "
Sonia se leva la coupe de champagne à la main et vint près de moi. Me demandant de reculer ma chaise, elle inséra une jambe entre les miennes pour tout aussitôt les écarter. Elle me débraguetta et sortit mon sexe au repos pour me faire mettre le plus avant possible de la chaise afin que ma tige d’’Eros pendouille benoitement dans le vide…
Qu’avait-elle comme idée ? C’était quoi cette « intronisation » ?
Je ne tardais pas à comprendre. Elle enfila mon tube flasque dans le verre étroit pour le plonger au plus haut dans le liquide rafraîchissant. Au moment de déborder, elle retira le verre, bu religieusement et avec délectation une gorgée, s’agenouillant pour s’enivrer de la rosée déposée sur mon membre… !
J’avais entendu parler de la « pipe au Champagne » comme d’une expérience à vivre !
Je confirme…Trop, trop bien ! Vraiment trop bien
Loïc lui, poursuivait sa métaphore. Il me décrivait maintenant le ou les convives arrivant à un repas et consommant de manière orgiaque et mal élevée. Il compara avec tout l’art de recevoir de l’hôtellerie de luxe ou même de la ferme-auberge, où accueillir est un acte d’amour, une philosophie de la vie.
Il revint sur le chef cuisinier, choisissant ce qu’il voulait faire goûter, découvrir, faire connaître, apprécier !
Pour lui, oui, le candaulisme était bien du même registre, de la même veine, du même sang…Tous les cuisiniers, les vrais, doivent être candauliste, ajouta-t-il !
2 commentaires
Chaleurs candaulistes
Par kamadeva le 30 juillet 2015
rires....
non, pas toute une nuit, quelques heures oui, par ci par là...et
non, pas de branlette...tu sais taper sur un clavier et te branler ? Ou alors il ne faut utiliser qu’une main ... et là oui il aurait fallut sûrement beaucoup de temps...lol !
Merci pour l’imagination et le commentaire !
Chaleurs candaulistes
Par petitou le 28 juillet 2015
waou, ce récit a dû occuper toute une nuit au moins et quelle imagination..sans doute a l ’aide de bonnes branlettes...Hihi
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