Lorsque j’ai connu Pierre j’avais tout juste 21 ans, nous étions jeunes, nous en avons profité durant un peu moins d’une dizaine d’années avant d’avoir des enfants.

Notre couple a toujours été très complice et notre vécu commun nous a donné une grande ouverture d’esprit. a la naissance de notre premier enfant, j’ai eu peur que la complicité que nous avions mise en place au sein de notre couple ne disparaisse ou tout du moins qu’elle soit moins légère et plus contrainte par le quotidien.

Dans nos fantasmes, il se glissait parfois une troisième personne, une forme de compensation de ce que nous ne pouvions offrir à notre relation.

C’était souvent un homme, comme une invitation à la douce perversion de l’infidélité initiée par mon mari est loin de me déplaire.

Mon homme connaît et respecte mon tempérament indépendant, la première fois je l’ai trompé sans qu’il en soit le complice prévenu.

Quand je suis rentré à la maison, je n’étais pas fier j’appréhendais la réaction de Pierre. J’ai attendu le soir, et lorsque nous nous sommes retrouvés dans l’intimité de l’excitation, alors qu’il était en train de nous donner beaucoup de plaisir, je lui ai avoué mon infidélité.

Au départ il a marqué un temps d’arrêt sentant dans le timbre de ma voix une tonalité différente. Je lui ai alors tout raconter en lui faisant l’amour, un sentiment merveilleux de complicité, de désir et d’excitation mutuelle nous réunissait à nouveau comme au premier jour de notre relation.

Il m’a pardonné cet écart de conduite et m’a même poussé à le renouveler, à une seule condition : en être informé préalablement et tout savoir.

Le candaulisme loin d’être un frein a mon épanouissement est plutôt un tremplin à l’affirmation de ma féminité.