La mise en bouche
Par
DenisCH
le 15 juin 2014
Dans
Expériences de complices
Balaruc-les-bains, fin juillet…
Ce samedi 30 juillet, je partis de chez moi vers 9H. Direction Balaruc-les-Bains, que je devais atteindre en environ une heure et trente minutes, selon les informations de mon GPS. Toutefois, week-end de « chassé-croisé » oblige, j’avais pris une marge suffisante pour arriver sur place une demi heure avant l’heure du rendez-vous.
Evitant le péage de Nîmes que je supposais engorgé, je n’entrai sur l’A9 qu’à l’échangeur Nîmes ouest.
Contrairement au repas qui avait été prévu par Philippe S., je préférais éviter de passer un trop long moment dans « l’endroit neutre » de notre rendez-vous. J’avais décidé, au contraire, mener les opérations « bon-train » au cours d’un simple apéro, histoire d’éviter que la conversation dérive sur des banalités et que nous en oubliions l’essentiel.
En outre, je devais rédiger, sur un papier à lettres à l’entête de l’Hôtel (j’ai toujours le souci du détail, surtout pour les choses qui restent, ce qui serait le cas de cette « missive »), ma lettre de directives pour Nathalie, dans l’éventualité où nous enchaînerions sur la « Mise en bouche bdsm ».
Bien trop optimiste sur le temps de parcours, en définitive, j’arrivai sur le parking de l’hôtel Mercure vers 11h20. Je m’installai rapidement au bar de l’hôtel, après avoir réclamé le papier à lettre et son enveloppe à la réception. Je choisis une table ayant un bon point de vue sur le parking et le hall d’entrée de l’hôtel.
Mon téléphone sonna, et Philippe S. au bout du fil, se fondant en excuses, m’informa qu’il aurait au moins un quart d’heure de retard, car il était pris dans les embouteillages des vacanciers. Je remerciai Pierre et lui dis :
- " D’accord, je vous attendrai au bar. Soyez prudent, je préfère vous accueillir en retard que pas du tout !! ".
Une bonne nouvelle pour moi, leur retard me laissant plus de temps pour rédiger ma lettre. J’avais gribouillé un plan sur une feuille de bloc contenant au verso et en vrac, quelques phrases déjà mise au point pour faire le meilleur effet sur Nathalie et que je pouvais transcrire telles que.
A midi moins le quart, mon document était terminé, relu et mis dans l’enveloppe avec un masque de sommeil en tissu, dont il était question dans ma prose, que j’avais récupéré dans un vol Air France. En attendant les époux S., je regardai calmement le site de l’Hôtel Mercure de Balaruc-les-bains. Un bel établissement.
Dans le hall quatre ou cinq clients retardataires formaient une file d’attente devant le bureau de sortie, pour faire leur check-out et régler leurs factures. Dehors, un beau soleil méditerranéen illuminait le parking, par ailleurs balayé par un fort mistral qui perturbait deux familles de clients en train de charger leurs véhicules.
Vers midi enfin, je vis arriver un cabriolet blanc, qui semblait flambant neuf au néophyte que je suis, dans lequel je crus reconnaître les époux S.. Aucune précipitation dans la manœuvre, tout semblait se dérouler au rythme d’une horloge suisse. Une fois garé, le chauffeur déclencha la couverture automatique du toit rigide de la Renault Mégane. « Exit Citroën », visiblement Philippe S. avait changé de fournisseur de voitures, voire même de métier, et ça marchait plutôt bien pour lui. " Belle bagnole !! Pensai-je »". Le couple
quitta la voiture et entra dans le hall. Un très beau couple. Nathalie, dont je voyais la silhouette en détail pour la première fois (je ne l’avais croisée qu’attablée au restaurant ou au bar du navire) est encore plus belle que je ne pensai.
Elle devait sortir de chez son coiffeur, et dégageait encore plus de classe que lors de notre première rencontre à son retour de vacances. Chaussée de nu-pieds à talons compensés, elle paraissait un peu plus grande que son époux. Elle portait une tunique en tissus Imprimé dans un ton de vert à fleurs romantique, avec un décolleté froncé par un anneau en nacre. Sous sa tunique, elle avait enfilé un legging blanc terminé par de fines dentelles (Elle ne pouvait pas savoir que le legging n’est pas un article de la garde-robe d’une soumise !!).
Philippe affichait ses 45 ans dans une tenue d’été élégante, pantalon blanc, chemise à carreaux bleus. Tous les deux portaient des lunettes de soleil de marque, qu’ils retirèrent dès qu’ils me virent.
Je me levai et me dirigeai pour les accueillir. Je les invitai à s’installer à ma table, au bar, où ils s’assirent l’un à côté de l’autre, faisant face au hall. Je pris le siège d’en face, tournant le dos au bar. Le serveur, croyant que je partais définitivement, était déjà là pour débarrasser ma table.
Je profitai pour proposer :
- " On boit local ? Trois muscats de Frontignant ?? ".
Philippe et Nathalie manifestant leur accord par un signe de tête, le serveur partit
vers le bar, avec une nouvelle commande.
Philippe, à son habitude de grand bavard, parla dès son arrivée, expliquant le pourquoi du comment de ses difficultés de circulation, des embouteillages de vacanciers perdus, des travaux d’été mal organisés… Je le laissai faire jusqu’à ce que le serveur eût apporté les verres et que nous eûmes trinqués tous les trois :
- " A la réussite de notre union !!! "
Leur dis-je en faisant tinter mon verre sur celui de Nathalie, puis sur celui de Philippe.
Le moment étant venu pour Philippe de s’absenter, comme je le lui avais demandé dans nos conversations préparatoires. Lui coupant la parole, je lui dis :
- " Il me semble que vous avez laissé vos veilleuse allumées, à moins que ce ne soit un reflet du soleil ".
Il se leva en trombe et couru à sa voiture, me laissant seul avec son épouse.
Philippe parti, je profitai de ce premier espace d’intimité avec Nathalie pour lui parler directement de mon futur rôle. Nathalie et moi avions eu deux conversations téléphoniques dans la semaine précédente, en préparation de cette rencontre. J’avais déjà pu lui parler de domination, de mon Monde bdsm, de ma façon de prendre une femme qui désirait se soumettre à mon autorité.
Comme je le fais toujours en pareil cas, je parlai d’un ton très directif en vissant mon regard dans le sien. Je lui dis :
- " La première fois que nous avons parlé ensemble dans les mêmes conditions, c’était au bar du ferry lors de votre retour de Corse. C’était aussi notre dernière conversation en croisant nos regards. Ce jour là, nous avons eu un échange profond, très profonds. Je vous ai dit mon interprétation de ce que je constatais. Vous avez été d’accord avec mon analyse. Je vous ai proposé de vous aider, et vous avez accepté. Vous avez eu beaucoup de courage, et, comme je vous l’avais demandé, vous avez parlé de tout ça à votre mari. Pierre me semble très amoureux de vous. Il tient à vous. Il vous comprend. Il a adhéré à votre démarche. Il a accepté ce que vous proposiez. Il a pris sur lui, il a dû se remettre en cause. Il a fait cheminer sa pensée, ses convictions ses valeurs, comme peu d’homme sont aptes à le faire. Philippe mérite que nous réussissions. Quant à moi, je suis venu ici pour vous. Parce que vous voulez que je sois à vos côtés pour construire la relation que vous désirez vivre intensément. Je suis venu parce que j’ai vu en vous une femme de la race de celles qui gagnent, qui sont capables de réussir une belle relation de soumission. Je ne pense pas être déçu. Je suis venu pour, justement vous examiner en détail (en prononçant ces mots, je rendis mon regard encore plus insistant) et vérifier en vrai grandeur si vous êtes bien la femme que je pense. Chez nous, en Camargue, les éleveurs appellent ça « la tienta », il s’agit pour eux de sélectionner les bons étalons. Je suis comme eux, je ne veux pas me tromper.
Maintenant, il vous appartient de prendre sur vous et de faire en sorte que ni Pierre, ni moi ne soyons déçus par vous. Aujourd’hui, dans les minutes qui viennent, vous aurez deux actes à jouer. Le premier dans quelques secondes, il ne durera que quelques minutes. Le deuxième, plus long, se déroulera immédiatement après. Votre époux et moi voulons tous les deux participer à votre épanouissement, et être fiers du résultat. Nathalie, ne nous décevez pas !! ".
Enfin, comme prévu, je lui donnai le mode opératoire ludique que j’avais imaginé pour transmettre entre nous l’acceptation de poursuivre :
- " Dès que votre mari revient, si vous êtes toujours d’accord pour me choisir et que je vous inspire pour une suite immédiate, vous irez aux toilettes, vous ôterez votre slip et votre legging. Vous savez, j’aime bien que les femmes qui se soumettent le fassent avec les fesses nues... En revenant à notre table vous remettrez discrètement votre slip dans la main de votre mari ".
A l’issu de mon monologue, Nathalie me sembla terrorisée, pas du tout dans son assiette… Étais-je allé trop loin ? Il fallait que je tempère un peu tout cela, donc je terminai en lui disant :
- " Je suis venu, parce que j’ai confiance en vous, parce que je crois en vous, parce que je suis convaincu que vous avez la force qui mène à la réussite. Alors ne soyez pas inquiète, vous n’êtes pas seule. Vous ne serez jamais plus seule, vous serez entourée et épaulée par un époux et un Maître qui ne veulent pour vous que le Meilleur. La semaine dernière, vous et moi avons beaucoup parlé de soumission, de domination, de contrainte, de douleur, de punition, d’humiliation, de transgression. J’ai dit beaucoup de choses. Je pense que vous en avez assimilées un grand nombre, mais, naturellement, vous avez dû en oublier aussi beaucoup. Soyez sans crainte. D’une part, vous savez que Philippe sera à vos côté. Qui mieux que lui peut garantir votre intégrité ? Vous savez aussi que je suis un sage, un homme de grande expérience et que je mets un point d’honneur à être un homme digne de confiance, digne de tout ce que qu’une femme peut m’offrir de plus précieux. Je ferai tout pour que tout ce que j’ai décidé de vous faire connaitre, vous faire goûter, vous faire subir, soit supportable pour vous, compte tenu de votre manque d’expérience ".
Son visage resta fermé. Philippe revint et reprit sa place à la table, puis se mit à terminer son verre. Je retournais alors mon regard vers Nathalie et lui dis :
- " Et maintenant c’est à votre tour, Nathalie. Vous avez toutes les cartes en main, c’est à vous de jouer. Levez vous et allez vous rafraîchir un peu, les toilettes sont au fond du hall, à gauche. Ne tardez pas trop, Philippe et Moi sommes très impatients de vous voir revenir… Je vous commande un deuxième Frontignan ? ".
Nathalie se leva en lançant à la volée.
- " Je veux bien vous accompagner si vous en reprenez un vous aussi. Je ne
serai pas longue, promis, je reviens dans un instant "
Elle se dirigea vers les toilettes de la réception de l’hôtel, d’un pas décidé, en marchant droit, nous faisant une fois de plus admirer la classe de sa silhouette.
Inquiet, Philippe fixa mon regard. Son visage était rempli d’interrogations, il semblait me reprocher de savoir des choses qu’il ignorait encore. Nous restâmes tous les deux dans l’attente de la sortie de Nathalie, le regard rivé sur la porte sombre des toilettes.
La porte s’ouvrit enfin. Nathalie apparût, calme, belle, souveraine. Elle jeta un coup d’oeil circulaire dans le hall, comme pour nous chercher, et se mis à marcher vers notre table. Son regard était volontaire. Sa décision était prise, c’était évident. Philippe et moi échangeâmes un dernier regard. Philippe était pétrifié. Il allait savoir.
Pour ma part, j’étais beaucoup plus serein, et le montrai bien ostensiblement. En effet, en voyant que Nathalie revenait vers nous, jambes nues, sans son legging qu’elle avait retiré, j’avais compris que la chose était entendue. J’en étais sûr, elle avait confirmé. J’essayai de deviner si, dans une de ses mains fermées, il y avait un petit morceau de tissus….
Nathalie s’assit à côté de son époux. Me faisant face, mais tournant sa tête entièrement vers Philippe. De sa main gauche, elle prit la main droite de son mari, l’ouvrit, et, de sa main droite fermée, y glissa l’objet tant attendu.
Je vis un tissu blanc changer de main, discrètement. Les deux époux, à ce moment là me sont apparus encore plus complices encore plus amoureux. Il me semblait que, à cet instant, je n’existai plus pour eux, ils semblaient seuls au Monde. Un vrai bonheur !!!
Cet instant me parut interminable, mais je ne m’avais pas à m’en plaindre, tellement c’était beau à partager.
Je ne pensais pas un seul instant que Pierre allait conserver l’objet dans sa main. Je m’attendais à le recevoir à mon tour au creux de la mienne. Philippe, hardi, quitta le regard de son épouse et me regarda. Il me dit :
- " Au fait, tenez, je vous donne ceci, faites en le meilleur usage, nous vous faisons confiance ".
Il te tendit sa main moitié ouverte et me donna l’objet sans le dissimuler. Je pris la chose en main, la dépliais légèrement, je vis qu’il s’agissait d’un string en dentelles blanches. Je le fis passer lentement sous mes narines, montrant que j’en appréciai l’odeur et la texture. Je repliai soigneusement ce bijou de textile avant de l’enfourner dans la poche cœur de ma chemisette.
La boucle fût ainsi bouclée. Il était midi et vingt cinq minutes.
Je pris alors la direction des opérations, je dis à Philippe d’aller à la réception s’occuper des formalités d’entrée dans la chambre qu’il avait réservée.
Je pris Nathalie par la main, vissant à nouveau mon regard dans le sien et lui dis :
- " Voici la lettre que j’ai rédigée pour vous. Elle contient des instructions qui vont vous guider pour la suite des opérations. Vous allez prendre la clé de la chambre, vous y rendre et lire cette lettre. Vous ferez ce qui est écrit. Nous arriverons ensuite. Je vous laisse vingt minutes. Ne trainez pas !! " ;
J’allais ensuite sur le parking de l’hôtel, pour récupérer, dans le coffre de ma voiture, une sacoche de cuir noir contenant les accessoires que j’avais préparés pour cette première séance. En effet, pour me permettre de mieux construire le programme de cette « mise en bouche bdsm », j’avais interrogé Philippe et Nathalie, lors de nos conversations téléphonique pour obtenir d’eux des informations sur leurs désirs, leurs fantasmes, ainsi que leurs tabous et interdits à tous les deux. Je savais que je pouvais me permettre de palper le corps de Nathalie, en général, et sur les parties sensibles en particulier (visage, bouche, seins, sexe, anus…).
Philippe voulait aussi que je « fouille » avec mes doigts, gantés de gants d’examens médicaux, sa bouche, son vagin et son anus. Je savais que Nathalie accepterait d’être contrainte à sucer un sexe masculin (le mien et celui de son époux) et qu’elle accepterait de faire une fellation complète avec éjaculation sur le visage (Nathalie n’avait jamais accepté d’avoir en bouche le sperme de son mari). Bien qu’elle ne se soit pas déclarée maso, Nathalie avait accepté le principe d’être fessée à main nue, voire avec une cravache en cuir. Enfin, pour l’instant, elle se refusait à la sodomie.
De retour au bar de l’hôtel, je retrouvai Philippe seul. Il avait en main une clé accrochée à une plaque de plastique verte au logo de l’hôtel, indiquant le numéro 123. Il me dit que son épouse venait de disparaître dans le couloir, avec en main une deuxième clé identique. Au Mercure de Balaruc-les-bains, la chambre 123 est située au Rez-de-chaussée.
Philippe avait hâte de vivre en direct, la « mise en bouche bdsm » qui hantait ses pensées depuis que j’avais employé ce vocable avec lui, lors d’une de nos dernières conversations. Il m’avoua que son entrée imminente dans le monde des Candaulistes était pour lui très excitante. Il avait hâte de voir sa femme nue dans mes bras et soumise à ma perversité.
Enfin, il me remercia encore pour tout ce que j’avais fait et pour tout ce que j’allais faire à partir de maintenant.
Je remerciai Philippe pour sa collaboration sans faille, jusqu’à présent. Philippe me rappela enfin qu’il m’avait donné carte blanche pour faire tout ce qui contribuerait à la réussite de la soumission de Nathalie. J’indiquais à Philippe que, si tout se passait bien aujourd’hui, ils en seraient récompensés et qu’il y aurait une suite. Une très belle suite. Je lui dis que, en effet, je veux toujours bien faire les choses, et faire en sorte qu’on s’en souvienne.
Que, j’amenais Nathalie à se préparer à une vraie séance de domination. Cette première vraie séance, je l’appelais « La Cérémonie ». Je voulais que, au cours de cette cérémonie, les choses se passent de façon très codées, que chaque acte soit préparé et joué avec le plus de cérébralité possible, rendre chaque chose excessivement importante. Je voulais que cette séance marque son esprit. Que ce soit une tranche de sa vie dont elle se souviendrait longtemps, avec le plus de plaisir possible.
Je terminai en disant à Philippe que je prévoyais cette séance pour dans deux ou trois mois, et que, à l’occasion, je me ferai prêter un « donjon » aménagé dans un mas ancien, dans le Gard au dessus de Nîmes. Pierre était ravi d’apprendre cette nouvelle.
Nous avions encore quelques minutes à attendre avant de regagner la chambre 123..
Je me remémorais la lettre d’instructions que j’avais rédigée….
Lettre à Nathalie… (Texte reproduit de mémoire, à remplacer par l’original dès que possible)
Balaruc-les-bains, le 30 Juillet 2011
Bonjour Nathalie,
Nous y sommes enfin. Vous allez maintenant connaître le vrai goût des délices du monde que vous avez voulu que je vous fasse découvrir.
Puisque votre époux et vous m’avez choisi comme guide, il m’appartient de vous donner les instructions pour que vous parveniez à vous présenter à moi en respectant les règles que j’ai établies pour vous.
Vous voilà seule dans ce lieu dont l’image est déjà gravée dans votre mémoire pour y demeurer à jamais.
Dans pas très longtemps je vais venir vous rejoindre avec Pierre, et vous nous attendrez dans la position que vous aurez choisie pour me permettre de vous examiner, de vous jauger, après que vous vous soyez offerte, abandonnée. Le récit qui suit va vous permettre de vous préparer comme je l’ai voulu, j’espère que vous parviendrez à tout faire dans le bon ordre qui n’est pas forcément celui des mots….
Lorsque nous pénétrerons dans cette chambre, je constaterai qu’elle est plongée dans une ambiance feutrée, il y régnera une obscurité relative, seulement percée par la clarté d’une lampe que vous aurez eu le soin de laisser allumée dans la chambre ou dans une autre pièce dont la porte sera entrebâillée.
Dans la pièce, comme je le voulais, il règnera l’ordre, rien ne traînera. Vous aurez donc soigneusement rangé vos affaires dans le placard ou un tiroir de la commode.
Nous vous découvrirons dans cette position qui, je le souhaite, conviendra à mon attente.
Vous serez immobilisée à l’endroit qui vous aura paru le meilleur pour mettre en valeur l’offrande que vous me faites en présence de votre mari qui en sera le témoin.
Vous respirerez calmement, et retiendrez les tremblements qui ne manqueront pas d’agiter votre corps, en raison de la température de la pièce climatisée et surtout de la peur qui vous habitera.
Vous attendrez notre arrivée et sans doute d’avoir un aperçu cuisant de la concrétisation de ma domination par une première flagellation.
Le corps entièrement nu, votre visage sera couvert du masque de sommeil que vous aurez trouvé avec cette lettre.
Vous ne verrez rien de ce qu’il se passera autour de vous, mais vous entendrez tout.
Vous aurez attendu dans cette position et cette tenue quelques instants, qui vous seront apparu un siècle, le temps pour nous de venir à vous.
Vous aurez tressailli déjà deux fois, la première fois, en entendant la porte s’ouvrir, la deuxième fois, lorsque je j’aurai passé ma main sur votre corps, la troisième fois en entendant siffler l’objet que j’aurai choisi pour vous porter ma première flagellation.
Mais vous serez surprise par la morsure des coups qui s’abattront sur vos fesses nues. Vous compterez à haute voix les coups l’un après l’autre, sans vous tromper, pour m’éviter de devoir recommencer au début.
Lorsque la déferlante de douleur sera terminée, vous reprendrez vos esprits en attendant la suite.
L’examen corporel minutieux dont je vous ai parlé et qui me permettra de vérifier que vous êtes bien la Femme que j’attends.
Si à un moment vous voulez arrêter le jeu vous prononcerez le mot « RUPTURE ». J’arrêterai définitivement les contraintes, je me retirerai définitivement et vous n’entendrez plus jamais parler de moi.
Nous bûmes un café avec Philippe, et pour faire durer un peu plus l’attente de Nathalie, nous sortîmes faire quelques pas autour de la piscine de l’hôtel.
Cela faisait maintenant vingt minutes que j’avais vu Nathalie quitter le hall de l’hôtel, et je décidai qu’il était temps pour nous d’aller la rejoindre dans la chambre 123. Je avais que son stress devait être au maximum, car elle devait être gênée sachant que nous allions entrer et la découvrir dans cette tenue et que les choses sérieuses allaient commencer.
En arrivant devant la chambre 123, Philippe ouvrit la porte avec sa clé et s’effaça. J’entrai en silence, Philippe me suivit…
En entrant dans la pièce assombrie, j’avais la conviction que ma mise en scène serait de qualité, et que Nathalie et Philippe se souviendraient longtemps de cette première rencontre, et dans les plus positifs des souvenirs…
Nathalie avait choisi de se mettre sur le lit, à genoux, les jambes relativement écartées, les fesses en l’air, la tête reposant sur ses bras croisés sur le lit. Comme je le voulais, elle était intégralement nue. Sa position relativement obscène montrait une femme qui offrait son sexe et son anus à nos regards. Comme demandé, elle avait mis le masque de sommeil sur ses yeux et donc ne voyait rien de ce qui se passait autour d’elle. La voyant dans cette position, j’étais excessivement ému, car je savais qu’il lui en avait coûté de se présenter ainsi.
Je montrai à Philippe un fauteuil dans le fond de la pièce, le sommant d’aller s’y asseoir, ce qu’il fit. Philippe regardait sans bouger.
Je commençai alors à chuchoter des compliments à l’égard de cette femme qui m’offrait tant de choses. En même temps je me mis à caresser son corps. Le visage d’abord. Les épaules ensuite, puis les seins. J’insistai sur les seins, alternant les caresses et le pincement des tétons. Nathalie semblait aimer, elle ne bougeait pas. Puis, mes caresses descendirent sur son ventre. Mes doigts vinrent presser ses grandes lèvres, ce qui me permit de constater qu’elle était déjà très mouillée. Je pris alors le partit de caresser son dos avec mes deux mains, symétriquement. Ses fesses. Je passais mes doigts sur son anus, très offert en raison de la position qu’elle avait choisie. Je terminais mes caresses en lui palpant le sexe, pendant deux longues minutes… Nathalie aimait beaucoup. Sous mes caresses, elle se cambrait de plus en plus, s’offrant ainsi encore plus. De toute évidence elle aimait s’exhiber, s’offrir tant aux regards qu’aux caresses.
Dans les paroles que je continuais à prononcer durant cette séance de caresse, venaient des mots crus qui, loin d’indisposer Nathalie, l’incitaient à en faire plus, à mieux se cambrer à mieux s’ouvrir, à mieux s’offrir. J’envoyai un coup d’oeil vers Philippe qui, immobile, semblait avoir été transformé en statue. Il ne bougeait plus du tout.
J’ôtais ma ceinture des passants de mon pantalon. La fis tourner autour du visage de Nathalie, pour lui faire comprendre que le moment de la flagellation était venu. Je pliais en deux la lanière de cuir et la promenai sur son corps pour le familiariser. Le dos, les cuisses, les jambes, l’entre jambes, les fesses, l’anus…
Puis je luis caressais le visage avec ce cuir et lui laissai un petit moment devant les narines, pour le lui faire sentir l’odeur du cuir. Nathalie semblait pétrifiée. Sans doute que si j’avais poursuivi, la peur aurait pris le dessus et nous aurions tout gâché.
Conscient du problème, je lui dis :
- " Je vous ai présenté le cuir. Vous l’aurez, je le veux. Mais je pense que vous n’êtes pas prête aujourd’hui. Donc j’attendrai. J’attendrai que vous me le demandiez. Et, je sais, vous me le demanderez. "
Je décidais de garder la flagellation pour la prochaine séance, j’en terminai avec ma ceinture, la mis de côté et lui dis :
- " Je vais maintenant vous examiner. Je veux savoir si je peux vous choisir. Je veux vérifier que vous êtes bien la femme que j’attends. "
Je pris mes gants d’examen médicaux dans ma sacoche, les enfilai.
Je commençai en lui introduisant le pouce et l’index dans la bouche, jouant avec ses dents, avec sa langue.
Nathalie se laissait faire. Elle jouait même, en même temps avec sa langue, comme pour m’encourager.
Ensuite, je me mis à caresser une fois de plus ses grandes lèvres, poussant jusqu’à introduire un doigt, puis deux dans son vagin. J’effectuai une fouille circulaire que Nathalie appréciait, tant elle continuer à se cambrer et a s’ouvrir mieux à la fouille que je lui faisais subir. Elle en redemandait. Elle aimait ça. Elle s’abandonnait littéralement.
Enfin, je pris dans ma sacoche un petit flacon de lubrifiant intime Durex, en fis sortir une noisette de produit sur les doigts de ma main droite et je déposais une autre noisette de produit sur son anus. J’introduisis mon index dans son anus. Elle se cambra, comme pour me faciliter la tache. Mais en même temps elle bougeait, ce que j’interprétai comme une certaine répulsion.
Je poursuivis néanmoins ma fouille, circulaire encore, puis introduisis un deuxième doigt, le majeur. La passe étroite semblait refuser plus ample pénétration. Laissant mes deux doigts en position, je me servis de ma main gauche pour fouiller à nouveau son vagin. Elle se cambra encore pour me faciliter la tache. Je me mis alors à jouer un va et vient avec les deux mains. Nathalie commença à prendre du plaisir, a émettre des sons de jouissance, essentiellement dus à la pénétration de son vagin.
Le plaisir qu’elle prenait lui fit oublier la restriction dont elle avait fait preuve quelques minutes avant, et elle m’offrit son anus sans aucune réserve. Elle venait de découvrir les bons effets de la sodomie, et j’étais certain qu’elle me la demanderait. Il me fallait juste un peu de patience.
Après cette séance de fouille, je la laissai tranquille un instant. Devenue chatte, elle continuait à se cambrer, à s’offrir à la vue de façon très obscène. J’aimai beaucoup.
Et, en croisant le regard de Philippe, je compris que lui aussi aimait la voir ainsi. Je dégrafai mon pantalon, sortis mon sexe et lui enfournai vigoureusement dans la bouche. Elle ne s’y attendait pas, mais n’eut aucune réaction de répulsion. Je jouai avec mon gland dans sa bouche, puis introduisis entièrement mon sexe jusqu’au fond de sa gorge.
Elle eut un haut le cœur, ce que je trouvai normal. Comme je l’avais fait pour la flagellation quelques instants auparavant, je décidai de garder la fellation pour la prochaine séance.
Je la retournai, l’allongeai sur le lit, la pris dans mes bras et la portai jusque au coin salon de la chambre, sur le canapé, à côté du fauteuil sur lequel Philippe était assis. J’allumai la lampe de salon. Je lui écartai les jambes pour qu’elle nous offre encore une fois la vue de sa jolie chatte. Son sexe était peu poilu, mais trop à mon goût.
Puis je lui enlevais le masque de sommeil, libérant ainsi sa vision. A quelques centimètres d’elle, je la fixai dans les yeux. Son premier regard fut rempli de crainte de honte, de gêne. Je lui fis un grand sourire, et lui dis :
- " Nathalie, Je vous confirme que vous êtes bien de la race des femmes que je veux dominer ".
Nathalie m’offrit un de ses plus beaux regards. Je ne pus que faire ce qui semblait s’’imposer : Je mis mes lèvres sur sa bouche et nous nous embrassâmes langoureusement. Je terminai en lui disant :
- " Je veux vous voir avec le sexe complètement lisse, vous prendrez soin de vous faire épiler avant de venir me voir ".
Philippe ne bougeait toujours pas. Manifestement, au minimum, sa découverte du Candaulisme l’avait rendu muet. Je compris que je devais prendre du temps pour lui parler seul à seul.
Je dis à Nathalie :
- " Je suis très content de vous. Je pense que cette première mise en bouche a été concluante pour vous. Comme je l’ai dit à Philippe avant d’entrer ici, je vous réserve une belle suite. D’ici à deux ou trois mois, vous aurez eu l’expérience d’une véritable séance de domination. Philippe vous en dira plus, mais je vous en parlerai longuement lors de nos prochaines conversations téléphoniques ".
Nathalie demanda à Philippe de s’approcher de nous. Elle l’embrassa. Elle alla s’allonger sur le lit, nue et nous dit de la rejoindre :
- " j’ai besoin de votre tendresse à tous les deux maintenant, venez avec moi !! ".
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