Faute avouée complètement pardonnée

Par Kelenn le 10 avril 2023 3
Dans Expériences de candaulistes

La scène que je m’apprête à vous décrire aurait pu causer la rupture ou de graves difficultés dans la plupart des couples et pourtant, il n’en fut rien pour nous, bien au contraire... En effet, ce récit ne relève pas à proprement parler du candaulisme -du moins, pas au départ- mais bien d’infidélité. Ma femme et moi étions ensemble depuis plusieurs mois, peut-être un an et nous avions l’intention d’emménager ensemble prochainement. Un soir, ou plutôt une nuit, je sentis que quelque chose la tracassait et je l’invitai à se confier à moi. Elle se blottit dans mes bras et posa sa tête sur mon torse avant de me dire d’une voix craintive que je ne lui connaissait pas :
"Tu promets de ne pas me quitter ?"
Cette question fatale entraîna chez moi un regain d’attention ; j’étais à la limite de l’hypervigilance. Qu’allait-elle bien pouvoir me raconter ? Je savais déjà qu’elle avait une tendance à l’infidélité avec ses ex-compagnons et cette idée n’était pas forcément pour me déplaire mais je l’avais questionnée maintes fois à ce sujet et elle m’avait toujours répondu qu’elle ne m’avait jamais trompé. Je m’attendais donc à une véritable mauvaise nouvelle. Heureusement, il n’en fut rien, bien au contraire... Elle commença son récit en me serrant la main très fort :
"Quand j’étais dans mon appartement et que tu étais parti suite à ta mutation. Je t’ai menti un soir au téléphone en te disant que j’allais me coucher tôt."
A ce début de révélation, mon intérêt s’accrut encore ; j’étais quelque part déjà soulagé car je devinais qu’elle allait probablement me parler d’infidélité mais avec qui et où ? J’attendais la suite, elle ne fut pas décevante :
"En réalité, je suis partie en voiture dans mon ancienne maison : chez mon ex et on a couché ensemble."
Elle se mit à pleurer après cette confession et je sentis chez moi poindre l’excitation. J’avoue avoir un peu tardé à la rassurer quant à mon sentiment, peut-être afin de la dominer un moment.
"Pourquoi ne l’as-tu pas dit plus tôt ? Ce ne sont pas les occasions qui ont manqué, je t’ai déjà posé la question plusieurs fois ; dis-je.
Je n’étais pas prête, je n’osais pas mais comme ça devient sérieux entre nous, je veux être franche avec toi et je ne veux plus porter ce poids.
Combien de fois es-tu allée le rejoindre ?
Seulement deux fois.
L’aimes-tu toujours ? demandai-je.
Non, je crois que j’avais juste besoin de me rassurer. Je sais qu’il m’aime encore et je voulais garder une certaine emprise sur lui. Tu m’en veux ? C’est toi le seul que j’aime.
Non, je ne t’en veux pas. C’est normal, tu te sentais seule et je sais que c’est dans ta nature, nous sommes tous les deux des séducteurs, je suis avec toi en connaissance de cause. C’est une très bonne chose que tu m’en aies parlé, je suis fier de toi."
Elle se blottit alors dans mes bras et je la serrai très fort.
"As-tu eu d’autres aventures pendant cette période ? demandai-je un brin excité.
Non, il n’y a eu que lui, seulement deux fois ; répondit-elle.
Tu y es retourné à plusieurs reprises ; as-tu aimé ? l’interrogeai-je en sentant une chaleur en moi.
C’est beaucoup moins bien qu’avec toi ; dit-elle prudente.
Ce n’est pas la question ; as-tu pris du plaisir ? demandai-je.
Elle hésita, ne sachant pas la réponse que j’attendais.
"Oui, beaucoup, c’était mieux que quand on était ensemble lui et moi."
Tandis qu’elle me racontait cela, je commençai à passer ma main entre ses cuisses. Assez rapidement, je sentis une douce chaleur humide entre mes doigts : elle était excitée ; peut-être se remémorait-elle ces instants avec lui en ce moment même.
"Comment cela s’est-il passé ? Raconte-moi tout : demandai-je carrément excité.
Je suis allée chez lui pour l’aider à rédiger un écrit pour le travail. Nous avons bu un apéritif qu’il avait préparé et nous nous sommes remémoré nos neuf ans de vie commune. Alors que j’étais assise juste à côté de lui sur le fauteuil de la véranda avec son document à la main, j’ai eu envie de lui, je lui ai déboutonné son pantalon, je me suis baissée et je l’ai sucé ; ça s’est fait comme ça !
Hum, et que s’est-il passé ensuite ? demandai-je en la caressant plus fermement.
On est allé dans la chambre et on a fait l’amour ; répondit-elle en frottant son sexe sur ma main de plus en plus fortement.
As-tu joui ?
Oui, il m’a faite jouir mais je n’ai pas pu rester toute la nuit avec lui, je me sentais sale. Nous avons fait l’amour une fois, fort et rapidement et puis je suis rentrée à la maison. Je n’aime plus son odeur et son corps, c’est toi que je veux.
Et pourtant tu y es retournée une deuxième fois. Pourquoi ? demandai-je.
Je ne sais pas ; souffla-t-elle alors que je la pénétrais avec deux doigts."
Je levai alors ses jambes écartées et entrai en elle avec mon sexe pour la pénétrer vigoureusement et profondément.
"Ho mon vrai homme ! gémit-elle.
Oui, ma femme. C’est dans ta nature de te faire baiser ; murmurai-je de manière crue dans son oreille. Tu ne pourras jamais te satisfaire d’un seul homme et c’est pour ça que je t’aime tant !"
Je sentis son excitation à son sexe qui se rétractait sur le mien. Cet ascenseur émotionnel avait eu chez elle un effet carrément orgasmique. Quant à moi, ces confidences m’avaient rassuré plutôt que de me briser. Elle avouait enfin qu’elle désirait d’autres hommes mais je restais son préféré. Enfin, j’avais rencontré une femme franche : une vraie femelle au sens animal qui assumait ses désirs comme les hommes.
"Promets-moi que tu continueras à me tromper, ma femme ! lui ordonnai-je alors que l’orgasme n’était plus très loin.
Oui, je te le promets, je te tromperai, je resterai ta salope, ta chienne pour toujours ! cria-t-elle en renonçant à toute pudeur."
Je lui fis l’amour sauvagement, comme une bête marquant son territoire. J’étais son mâle alpha et ses autres conquêtes passées et à venir ne seraient que des jouets pour nous. Nous jouîmes beaucoup elle et moi, ce soir là. Ce sentiment de liberté nous fit nous aimer encore plus fort et c’est grâce à lui que nous surmontons encore les difficultés jour après jour. Enfin nous pouvions assumer tous les deux notre côté séducteur en vivant pleinement nos aventures extra-conjugales sans jamais devoir se mentir l’un à l’autre. Suite à cette faute salvatrice et à cet aveu courageux, nous avons vécu de nombreux moments incroyables que je vous raconterai dans d’autres récits, si vous le désirez...

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