J’ai d’abord connu le milieu libertin très jeune, vers 24 ans les expériences fûrent nombreuses et variées. Le plus souvent riche d’enseignements cette pratique m’a beaucoup apporté et appris de la relation humaine.

Accompagné de ma partenaire de l’époque, j’ai ainsi fréquenté essentiellement des clubs libertins et des saunas. Je tiens à rappeler qu’à l’époque (dans les années 90) Internet et les sites de rencontres n’existait pas.

Nous avions à l’époque, une sexualité essentiellement échangiste. Puis peu à peu, au fil des expériences ma partenaire de vie s’est ouverte à ce mode de sexualité, elle s’est aussi affranchie des a priori.

Ce que j’en ai conclu, c’est qu’une relation échangiste est le plus souvent un échange, un échange de partenaires qui nous permet de changer de ressenti et nous fait nous découvrir à nous même.

Cette pratique m’a donc appris, qu’il était très difficile d’obtenir une pleine satisfaction de tous les protagonistes d’une aventure échangiste.

Bien souvent, je me découvrais plus excité par le fait de voir et d’entendre ma femme prendre du plaisir avec l’homme, que je ne prenais de plaisir dans les bras de son épouse.

Le triolisme, la pratique des gang bang, l’utilisation de gloryhole, toutes ces pratiques quasi exclusivement féminines me conduiront peu à peu à devenir candauliste.

Mais ce n’était que des pratiques, j’ai trouvé au fond de moi et de façon non révélée, l’immense besoin, non pas seulement de contempler le plaisir de ma partenaire mais bien de partager l’émotion qu’elle pouvait éprouver, j’ai fait l’apprentissage de ce que l’on nomme aujourd’hui la compersion.

La pratique du candaulisme, bien qu’encore mal connue ou mal perçue est pour moi, le plus noble moyen de cheminer au coeur de ma géographie émotionnelle dans les contrées les plus intime de ma personne