Candaule sans le savoir. Partie 1

Par cornUTO le 28 décembre 2013 6
Dans Expériences de candaulistes

Comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, j’ai été Candauliste pendant 13 ans de ma vie d’époux, jusqu’à ce que, en 2007, je ne sais plus comment le mot candaulisme m’est apparu, via un blog qui me semble avoir disparu qui racontait la vie d’un couple "phil et olga".

Partie I. Le passage à l’acte.

C’est pratiquement sans expérience (une sans jouissance pour ma femme, trois dont une seule avec jouissance de ma partenaire) que nous avons convolé en justes noces ma femme et moi en 1980 !
Elle avait 18 ans, moi 20 ans. Heureuse insouciance d’alors. De mes 18 ans à mes 19 ans et demi une jolie brune de deux ans mon ainée m’avait dépucelé et tout "enseigné". Nos relations furent passionnées et intenses. La jolie jouissait comme une folle, et nos week-end se passaient pour l’essentiel au lit. Mes amis m’enviaient cette conquête, sexy au possible. J’étais sur un petit nuage, jusqu’à un triste dimanche où elle m’expliqua que c’était fini entre nous. Sans explication. Eperdu de chagrin, je me consolais avec une amie de fac, dans laquelle je flottais littéralement puis je rencontrais une jeune pucelle, de mon âge, qui ne jouissait pas davantage sous mes assauts pourtant fougeux et experts... Je pensais ces deux jeunes filles frigides, la largeur du vagin de la première ne m’ayant pas interpellé, incapable que j’étais de remettre en question ma virilité, incapable d’imaginer que ce problème aurait pu venir de la taille de mon sexe.
C’est à ce moment que je rencontrais, en vacances, U, qui allait devenir ma femme. Le coup de foudre, tant pour elle que pour moi. Elle était encore mineure et je mettais sur le compte de son inexpérience le fait qu’elle ne jouit pas avec moi lors de notre premier rapport sexuel...ni à aucun des suivants.
Tant pis, je l’aimais et cela viendrait bien un jour. Je voulais qu’elle soit "ma" femme. Mais aucun orgasme ne vint jamais me récompenser de mes efforts.
Ne pas donner de plaisir à ma femme me traumatisait, mais c’est le besoin de donner du plaisir à une femme qui me manquait le plus. Je cherchais et trouvais sans difficulté (j’étais alors "beau mec") "une nana". Ouf, c’était bien ma femme qui était frigide. Pas de problème de jouissance avec ma première "maitresse". J’étais à nouveau sur un nuage, et ma femme s’en rendit bien compte. Elle fermait les yeux, et je devins très critique à son endroit. Je le regrette infiniment.
Fin 1993 naissait notre deuxième et dernier enfant. J’étais alors avec une maitresse que j’avais rencontré dans un cadre professionnel. Nous habitions encore dans le nord de la France. Un jour elle me conseilla d’emmener ma femme dans un club échangiste. C’était au moment où nous déménagions pour Paris. Cela nous paraissait plus facile que dans le Nord. Nous sommes allés 3 fois dans un club échangiste qui a disparu depuis, rue Saint-Honoré. Il était tenu pas une star masculine du porno. Nous regardions, ma femme avec une curiosité appuyée mais nous ne faisions rien. Elle était excitée, mais rentrés à la maison elle ne jouissait pas pour autant.
A l’été 1994 nous allions en vacances à Nice. Là, sans y croire, je proposais à ma femme de sortir "pour une dernière tentative" dans un club échangiste. C’était en semaine, début Juillet. Mes grands parents avaient alors une maison dans la région. Ils gardaient les enfants. Le club était presque vide. Cela s’annonçait mal. 3 couples d’un âge certain (le nôtre maintenant !) et un jeune couple, italien, attendaient dans les salons situés au sous sol. La piste de danse et le bar étaient au rez de chaussée, vides. Au moment où nous nous décidions à partir, il devait être presque minuit, un couple de notre âge (donc alors d’une trentaine d’années) arriva et vint s’assoeir à côté de nous après avoir fait un tour au sous-sol pour aussitôt remonter. Ils engagèrent la conversation, futile comme en pareil endroit, mais ils nous intriguaient. Ils étaient musiciens. La fille était tout simplement sublime. Le genre de brune qui pourrait faire la une de couverture de Vogue ! Son ami, bel homme, me paraissait un peu vulgaire, mais il était sympathique. C’est au moment où j’allumais une cigarette qu’ils nous proposèrent en regardant avec insistance ma femme de "descendre ". Là, à ma grande surprise, ma femme se leva d’un bond. Je restais assis. En une fraction de seconde je pris la décision absurde de la laisser descendre sans moi. Ma cigarette me servit de prétexte. J’avais senti que l’invitation à descendre s’adressait à elle, pas à moi, et je me disais que s’il devait se passer quelque chose il valait mieux que je ne sois pas là. Je ne voulais pas gâcher sa rencontre que je considérais comme très hypothétique. Je n’y croyais pas. Je m’attendais à la voir remonter très vite, mais ma cigarette finie elle ne revenait pas. Que devais-je faire ? J’étais excité à l’idée qu’elle puisse faire quelque chose et j’avais peur qu’en la rejoignant elle s’arrête de faire, en l’hypothèse où elle faisait. J’allumais une seconde cigarette, puis une troisième. Elle ne revenait pas. Là je réalisais que forcément il se passait quelque chose. J’avais raté son premier orgasme avec un homme. Elle ne me le dit que plusieurs années après. En fait, à peine descendu la femme lui avait présenté le sexe de son mec, et c’est avec lui qu’elle avait commencé et jouit en quelques minutes.
Arrivé au sous sol, l’homme - disons le musicien - était dans l’alcove qui faisait face à l’escalier. Il baisait l’italienne qui criait beaucoup. Le compagnon de l’italienne se branlait en les regardant. Je ne voyais pas ma femme. Le sous sol était très sombre, mais j’entendis des bruits de jouissance que j’attribuais à ma femme, sur la gauche. Là, je distinguais dans la pénombre U qui chevauchait la beauté. J’arrivais au moment où elles avaient toutes deux un orgasme. Je n’en croyais ni mes yeux, ni mes oreilles. Je m’approchais. Ma femme eut l’air terriblement gênée. J’ignorais qu’elle était attirée par les femmes. En une fraction de secondes je la cru lesbienne. J’étais soulagé et excité. Je m’imaginais être le mari d’une lesbienne et que j’allais partager avec ma femme ses futures copines. Le fantasme m’avait effleuré bien des fois, et j’avais évoqué avec U son éventuelle homosexualité, ce qu’elle avait toujours balayé d’un rire moqueur... Je me déshabillais, et queue raide je m’approchais de ma femme et de sa conquête. Ma femme était au dessus, en position "dominante". Je regardais, interloqué. Cela ne dura pas longtemps. La couverture de Vogue d’un ton autoritaire me demanda de "revenir dans une demi-heure". Je m’exécutais. Ma femme continuait de la chevaucher, chatte contre chatte. Je me rhabillais et je remontais en passant devant le musicien qui continuait de baiser l’italienne.
Cette fois j’avais regardé ma montre, et c’est au bout de 25 minutes au lieu de 30 que je descendais de nouveau. En bas de l’escalier je croisais ma femme. J’avais l’air de la déranger.
"Tu vas où ?"
"Me doucher, je reviens, attends moi là".
Elle était nue et s’éloigna en direction des douches et toilettes, sur la droite de l’escalier. Je retournais vers la couverture de Vogue. Elle avait l’air épuisée. Je me déshabillais à nouveau et j’allais m’allonger à côté d’elle. Elle m’avait reluqué de bas en haut. Je sentais que ce n’était pas gagné. C’est elle qui engagea la conversation me félicitant de ma femme.
"Ta femme est fantastique. J’ai rarement eut une partenaire aussi résistante qu’elle. Vous sortez souvent dans les clubs ?".
Je mentais "Oui, souvent".
Je m’enhardissais et je posais la main gauche sur sa cuisse droite qui n’en finissait pas. Elle était vraiment magnifique. Je bandais. Elle me prit la main et la posa sur mon sexe bandé. "Je n’aime que mon mec et que les femmes". Je n’insistais pas. On ne peut pas plaire à tout le monde... Après quelques minutes de banalité à la limite de la conversation mondaine, je me levais. J’entendais au loin un bruit d’orgasme qui me semblait venir d’U. Cela faisait bien 15 minutes qu’elle était partie se doucher. Je m’excitais d’un coup. Je bandais à moitié. Je passais devant l’alcôvé des italiens. Ils étaient seuls. La fille avait l’air épuisée. Plusieurs capotes jonchaient leur matelas. Je continuais en direction des bruits d’orgasme, vers les douches. Il faisait très sombre. D’un seul coup je tombais sur ma femme. Elle était debout, me tournant le dos. Elle était en plein coît avec le musicien. Au moment où il se rendit compte que j’étais là, il arrêta de baiser ma femme. Elle se retourna, comprenant la situation. Elle s’excusa. Lui aussi. La situation était invraisemblable. Je ne saurais jamais ce que ma femme lui avait dit, mais c’est la seule fois de ma vie où un des partenaires de ma femme s’est excusé de la baiser. Une vive excitation m’envahit. J’eus une bouffée de chaleur. Je leur dit "Venez à la lumière que tout le monde profite du spectacle". A ce moment le musicien prit ma femme par la main. Il me suivirent. Nous arrivions au pied de l’escalier. Les italiens n’étaient plus dans l’alcôve. Il n’y restait que des capotes. Le musicien les poussa dans un coin. Je n’eus même pas le temps de le regarder. Ma femme s’était allongée sur le dos, elle écartait les jambes. Sa chatte était fournie mais bien taillée. Le musicien la pénétra d’un coup. Elle soupira. Elle hésitait à l’enlacer. Je m’étais placé à côté d’elle. Elle avait l’air extrêmement embarassée par ma présence. Le musicien s’agitait en elle. Je bandais comme un malade. Ma femme me tendait la main. Je la lui pris, comme pour la rassurer. Elle semblait avoir du plaisir. Je ne voulais pas le gâcher. Comme avec la couverture de Vogue. Le corps du musicien était athlétique. Je le trouvais magnifique. Il se convulsait, ne formant qu’un corps avec celui de ma femme. Ce spectacle me fascinait. Jamais je n’avais vu un homme baiser ma femme. Sa main se crispait sur la mienne. Le musicien avait envie de l’embrasser. J’avais envie qu’il embrasse ma femme. Je dirigeais la main de ma femme vers le dos du musicien et je la lâchais. Ma femme l’enlaça alors. Leurs bouches se rejoignirent et ma femme se mit à jouir. Je n’en revenais pas. Ma femme jouissait. Je me branlais en les regardant. Jamais je n’aurais jamais pensé me branler en regardant ma femme avec un autre. Elle jouissait en plus ! Incroyable, impensable. Le musicien continuait. Je pense qu’elle jouit une seconde fois. Il se mit à jouir aussi. J’étais comme tétanisé. Je vis le musicien passer sa main entre leurs sexes. Il tenait sa capote. Il se retira tout doucement d’elle. Je m’étais un peu déplacé pour regarder. Je découvrais sa queue. Je n’avais vu cela que dans des films pornos. J’en regardais pas mal, mais aussi bizarre que cela vous paraitra je n’avais pas fait le lien entre taille et plaisir. Là la queue du musicien n’en finissait pas de sortir du sexe de ma femme. Mon Dieu. Il n’avait pas débandé. La capote était remplie. J’essayais d’évaluer la taille de son pénis. Je pense qu’il mesurait autour de 24 cm, très épais. Il se poussa me faisant signe de pénétrer ma femme. En la pénétrant je repensais à ma seconde petite amie dans laquelle je flottais. C’était la même chose. Pendant une dizaine de minutes, embrassant en même temps fougueusement ma femme, je faisais de profonds va et vient, tentant de reproduire les mouvements du musicien. Ma femme ne ressentait rien. Encore moins que d’habitude. Je jouissais en elle. Elle n’avait pas jouit. Le musicien était resté à nos côtés. Il avait tout compris de notre situation. Il s’enfilait une nouvelle capote. Il me tapota les fesses. "Laisses moi faire" dit-il. Ma femme me regardait dans les yeux, d’un air provocateur. Je me mettais sur le côté, à la même place qu’auparavant. Le musicien s’enfonça en elle. Il la pilonnait sans ménagement. En quelques minutes elle eut un nouvel orgasme avec lui. Elle l’embrassait en jouissant et ses mains se crispaient sur son dos.
Le musicien se retira d’elle. Nous nous retrouvions face à face. Ma femme était furieuse. "Et dire que je me croyais frigide. Quel temps perdu depuis toutes ces années !"
Je me sentais stupide. La femme que j’aimais venait d’avoir devant moi un orgasme avec une femme, superbe et qui n’avait pas voulu de moi, et quatre orgasmes avec un homme. Un debout, deux puis un allongée. Je l’avais pénétrée sans qu’elle ne ressente rien. Nous remontions au rez de chaussée du club pour écouter un peu de musique, fumer et boire.
Nous redescendions, à la demande de ma femme, environ trente minutes plus tard. Elle cherchait le musicien. Nous nous dirigions cette fois à gauche de l’escalier, explorant les salles du fond, à l’opposé des douches. La pièce était profonde, mais plus large que le couloir des alcôves. Le musicien était là, avec les 3 femmes qui nous paraissaient "âgées". Il était en train de faire jouir l’une d’entre elle, pendant que les deux autres se touchaient en regardant. Ma femme s’approcha et se déshabilla. Le musicien lui dit "Attends moi là, j’ai encore deux dames à satisfaire". Les femmes se mirent à rire. Je faisais signe à U de s’asseoir pour regarder. Une des deux femmes me fit un sourire sans équivoque, mais elle ne me plaisait pas. Je faisais semblant de ne pas comprendre. Je m’asseyais et U aussi, à ma droite. Le musicien prenait son temps. Il fit jouir à tour de rôle les deux autres femmes. Le temps passait. Ma femme était manifestement impatiente qu’il s’occupe à nouveau d’elle. Je me déshabillais à nouveau. Tous deux nus, sans nous toucher, nous attendions que le musicien termine de s’occuper des 3 femmes. Il remettait cela avec la première des trois. L’heure tournait. Ma femme était trempée d’excitation. "J’ai encore envie" me disait-elle. Je lui caressais le minou, mais cela n’avait pas l’air de lui convenir. Le musicien fit jouir à nouveau une autre des trois femmes. Je bandais. Sa virilité m’excitait, comme manifestement elle excitait ma femme. Elle se caressais en regardant. Discrètement, elle se masturbait. Le musicien embrassa sa partenaire, salua les deux autres qui l’embrassèrent comme du bon pain. Il se planta devant nous et s’adressa à ma femme "Merci d’avoir patienté. Je prends une douche vite fait et je reviens. Merci d’attendre encore un peu s’il te plait". Je m’asseyais contre le mur, appuyé sur de profonds coussins. U vient s’allonger sur moi. Nous patientions tous les deux. Environ 5 à 6 minutes plus tard le musicien revenait. Ma femme frémissait d’excitation. Il s’accroupit devant elle et l’embrassa. Nos têtes étaient face à face. il me regardait pendant qu’il l’embrassait. Je bandais. Le dos de ma femme cachait mon érection. Voir ma femme embrasser cette bête de sexe m’excitait. Il se recula et se redressa. Son érection m’impressionnait. Ma femme caressait son énorme queue des deux mains, lui signifiant qu’elle la voulait. Il lui tendit une capote qu’il avait pris le soin de déballer. Ma femme lui enfila sa capote. Là, elle se mit à écarter grand ses jambes. J’étais sidéré de sa hardiesse. Il la pénétra d’un coup. Elle grogna de satisfaction. Il commenca à la pilonner. J’étais secoué comme un prunier. Ma femme cria et se mit à jouir en cascade, comme elle le fait aujourd’hui. C’était la première fois qu’elle n’arrêtait pas de jouir. J’éjaculais dans son dos. Sa colonne vertébrale me martelait la queue. Le musicien rejouit aussi. Comment pouvait-il jouir autant de fois et surtout faire jouir autant de femmes à la suite les unes des autres ?! Il me fascinait. Il s’occupa longuement de ma femme. Il l’avait attiré vers lui me plantant là où j’étais, la queue dégoulinante. J’étais le spectateur, comme quelques heures plus tôt l’italien avec sa femme. Voila qu’ils revenaient, habillés. L’italienne fit un signe de la main au musicien. L’italien me sembla me faire un clin d’oeil appuyé. Ils s’éloignèrent. Ma femme et le musicien s’était à nouveau accouplés. Elle jouit encore une fois. Nous en étions à 6 orgasmes avec cet homme, dont le dernier était "en cascade". Jamais je n’avais donné 6 orgasmes à mon ex pensais je, ni un orgasme si long. Et cette queue incroyable. La mienne, au maximum, devait être la moitié de la sienne pensais-je encore... Ils s’arrêtèrent enfin. Il se leva d’un bond. Quelle énergie !
Nous nous rhabillions, puis nous montions au rez de chaussée. Il ne restait plus au sous sol que les trois couples qui discutaient joyeusement pendant que l’une des femmes baisait avec la couverture de Vogue.
Nous reprenions un verre que nous nous partagions. L’atmosphère était étouffante au sous-sol. Elle fut glaciale au rez de chaissée...
Dans l’entrée du club je réglais l’addition. L’ouvreuse aussi sexy que vulgaire, nous donnait notre vestiaire quand le musicien débarqua dans l’entrée. "Je venais te saluer U". Il était resté à poil. Ma femme l’embrassa sur la bouche. Il se mit à bander. L’ouvreuse et moi regardions avec envie sa queue monter lentement et se dresser toute raide. Là ma femme me réserva une surprise à laquelle je ne m’attendais pas plus que ce que je venais de vivre entre 1h du matin et les 6 h qu’affichait ma montre. Elle était en jupe. Elle la remonta et enleva sa culotte qu’elle me tendit. Le musicien demanda une capote à l’ouvreuse qui comme par miracle en sortit une de son tiroir. Il l’enfila et pénétra ma femme debout, contre la porte du club. Ma femme jouit en quelques minutes. Là sans attendre que son partenaire jouisse aussi, elle le fit sortir de son intimité. Elle l’embrassa sur la joue et le remercia de cette si bonne soirée.
Nous quittions le club. Il était 6h15.
Une demi-heure plus tard nous avions regagné la maison familiale. Personne ne nous avait entendu rentrer. Pendant le trajet U n’avait pas dit un mot. Arrivés dans notre chambre elle se déshabilla aussitôt. "Prends moi". Je ne me faisais pas prier. Je réussis à tenir presque un quart d’heure. Les images de cette soirée se bousculaient en moi. Je me retenais pour ne pas jouir. Mais comprenant qu’elle ne sentait rien je me laissais aller. Une fois encore j’étais le seul à jouir. Mon incapacité la rendit agressive. "C’est toi qui a un problème, ce n’est pas moi." Je fuyais le débat. Elle alla à la salle de bains s’essuyer. Elle en sortit en pyjama. Nous nous endormions épuisés de fatigue.

Cette nuit là notre vie avait changé à jamais.

Suite bientôt

6 commentaires

Candaule sans le savoir. Partie 1

Par jacherino le 1er janvier 2014

à l’attention de Julie43
"je pense que les fantasmes des femmes sont beaucoup plus forts, et beaucoup plus encrés dans leur inconscient que celui des hommes ."
- pour peu qu’on puisse les connaître ou qu’elles sachent les exprimer, les fantasmes des femmes sont surtout mieux cachés, enfouis, niés par elle-mêmes. Plus forts ou plus encrés, certes ! dans la mesure où pour parvenir à ce qu’elles les expriment, le plus souvent, nous sommes amenés à violer leur intégrité !

"Tout comme moi, votre épouse à besoin d’un gros pénis pour jouir, ça fait parti de son fantasme, d’avoir un homme viril, et la virilité est souvent synonyme de grosse queue"
- Pas d’accord du tout avec vous ! vous mélangez physique et intellectuel trop rapidement. Si la taille a une incidence physique et fantasmatique, c’est une chose, mais il ne faut pas associer ou réduire la jouissance à ces seuls paramètres. Ou alors, il faut réserver aux mâles bien montés toutes les femmes et que les autres se satisfassent de la "qualité" de la relation affective.
"ça ne veut pas dire pour autant qu’elle ne vous aime pas, bien au contraire, si elle est avec vous, c’est qu’elle n’a pas trouvée d’autres hommes avec vos qualités, il faut seulement qu’elle en prenne conscience, tout comme moi avec mon mari ."
- pas d’accord du tout avec vous ! (Encore !) Pourquoi faut-il que ce soit la conscience masculine qui justifie l’amour féminin ? Ce que vous dites, et vos écrits le rapporte régulièrement ; c’est que, dans la mesure où votre mari a admis, de façon autonome et par amour, que vous n’étiez pas satisfaite sexuellement, il vous fallait un "complément" sexuel à la hauteur de vos besoins et envies.

Candaule sans le savoir. Partie 1

Par tony le 30 décembre 2013

juste superbe

bises a vous !

Candaule sans le savoir. Partie 1

Par jacherino le 29 décembre 2013

c’est effectivement un bon texte, une belle histoire et une expression littérale d’un vécu candauliste.
Excepté le désarroi de ne pas avoir une queue qui satisfasse les besoins de son épouse, je ne ressens pas réellement un plaisir candauliste dans cet histoire. L’avenir nous le dira peut-être, mais je l’envisage sous la forme d’une soumission, d’une auto-dévalorisation face à des amants "biens montés" et une prise de position dominante de l’épouse, satisfaisant, sans complaisance, son plaisir féminin et masculin.
Je ne pense pas qu’il y ait une grande communication dans ce couple, et quand bien même, lui, reconnaît ses erreurs et son illusion d’être un mâle, on perçoit très clairement que, dès lors qu’elle en a découvert l’absence de fondement, Madame, comprend et exploite sans complexe la situation.
Pas de communication préalable, pas de compréhension interne du couple, découverte par inadvertance du plaisir hors couple ; que peut-on entrevoir de l’avenir de ce couple ?
J’espère que la suite infirmera ce que j’imagine ...

Candaule sans le savoir. Partie 1

Par julie_43 le 28 décembre 2013

c’est effectivement un beau témoignage candauliste .
Aprés il faut que votre couple tienne, c’est un peu ce qui m’est arrivé.
je pense que les fantasmes des femmes sont beaucoup plus forts, et beaucoup plus encré dans leur inconscient que celui des hommes .
Tout comme moi, votre épouse à besoin d’un gros pénis pour jouir, ça fait parti de son fantasme, d’avoir un homme viril, et la virilité est souvent synonime de grosse queue , ça ne veut pas dire pour autant qu’elle ne vous aime pas, bien au contraire, si elle est avec vous, c’est qu’elle n’a pas trouvée d’autres hommes avec vos qualités, il faut seulement qu’elle en prenne conscience, tout comme moi avec mon mari .
bonne chance à tout les deux, en fait je devrai dire à tout les trois ....

Candaule sans le savoir. Partie 1

Par ellyxheer le 28 décembre 2013

Très beau et fort témoignage ! Très bien écrit qui plus est, ce qui rend la lecture délicieuse. Merci à vous et à bientôt de vous lire à nouveau.

Candaule sans le savoir. Partie 1

Par Candaule le 28 décembre 2013

Encore un magnifique témoignage qui vient enrichir notre communauté merci beaucoup de votre contribution cher Cornuto et vivement la suite....
faites nous découvrir votre complicité de couple qui nous parait bien établie et très ouverte.
A trés vite et bonnes fêtes